mercredi 25 octobre 2017

[Chronique-ITW]On peut tout acheter (partie 1) de Steff S.

Bonjour à tous, je vous parle aujourd'hui d'un roman issu de ma maison d'édition : Evidence Editions, On peut tout acheter  (partie 1) de Steff S., sorti le 20 septembre dernier.

J'ai été ravie d'être contactée directement par l'auteur, Steff S. pour me proposer de demander le SP à EE ensuite. Je remercie Steff S. et EE pour ce SP.

J'ai eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Steff S., ses réponses sont un peu plus bas après la critique de son roman ! 






Présentation :


Titre : On peut tout acheter
Auteur : Steff S.
Edition : Evidence Editions
Genre : Romance-érotico-suspense
Nombre de pages : 456 pages


Résumé :


Elsa vient d'accoucher à l'hôpital de Saint Brieux lès épines. Alors qu'elle attend son amie, un inconnu la supplie de l'embrasser. Il n'en faut pas moins pour que sa vie bascule. Et que celle du multimilliardaire, Loïc Legrand, prenne une autre dimension en embrassant la petite rouquine assise sur le banc. En voulant écarter son ennemie jurée, Juliette Brignard, journaliste du magazine Satisfaction, il déclenchera sans le savoir une cascade de catastrophes. À cause de son impulsivité et de sa tendance au mensonge, Loïc ne mesurera pas les conséquences d'une phrase dite à la légère.



Mon avis :


J'ai lu ce livre à la demande de l'auteur, Seff S. qui est une très gentille et aimable personne, j'ai hâte de pouvoir lui poser quelques questions dans mon interview ! 

J'appréhendais un peu au vu du résumé du livre (dont je ne vous ai mis que la première partie, car je trouve qu'il dévoile trop de choses de l'intrigue). Mais, au final, j'ai été très surprise par la tournure du roman et agréablement surprise

Steff S. a réussi à mettre dans le même roman différents ingrédients qui ne vont pas toujours ensemble en général. Elle a mis sa dose de suspense, de romance et d'érotisme. Cette combinaison fonctionne très bien, je trouve ! 

Autre point marquant, ce roman ne se déroule pas aux Stats comme d'habitude mais en France, c'est un fait assez rare pour le souligner au moins deux fois. Cela donne un autre cachet au récit. 

L'histoire se tient très bien et les 456 pages du roman se lisent vachement vite sur ma liseuse (qui fonctionne enfin correctement). Le style de Seff S. est assez simple mais efficace. J'ai été embarquée assez vite dans l'histoire et surtout Seff S. ne nous laisse pas un temps de repos et nous emmène de péripétie en péripétie, sans nous laisser un temps de repos ni pour nous ni pour ses personnages.

Bien sûr, il y a quelques scènes assez "chaudes" voire violentes mais elles sont nécessaires pour comprendre le reste de l'histoire. 

J'ai beaucoup aimé le chauffeur ainsi que la nounou. Ce qui change également des autres romans de ce style, c'est la "méchante" de l'histoire qui veut détruire la vie de Léo en utilisant Elsa avec de cruelles méthodes. 

La fin nous laisse sur notre faim et Steff S. a interêt (lol) a nous donner la suite très vite ! J'ai été stupéfaite par la fin et je veux savoir la suite !

En résumé : Un roman surprenant qui allie des genres peu souvent associés : le suspense et l'érotisme. Bravo à l'auteur ! 


Ma note : 8/10


Interview : 

1) Pourriez-vous vous présenter rapidement à mes lecteurs, Steff S. ?

Alors, alors… c’est toujours une question délicate, la présentation. Steff S., de mon nom de plume, vous imaginez que mon vrai prénom est Stéphanie. Puisque mes amis emploie ce diminutif, je l’ai tout simplement pris comme pseudo, quant au S. (avec le point, j’y tiens!) il s’agit de l’initiale de mon nom de famille. Voilà pour l’énigme du nom d’auteur. Sinon, dans la vie, je suis une personne passionnée par la l’écriture, bien sûr ! Mais aussi par tant d’autres choses comme le théâtre, ma première passion depuis le collège. Un second hobby auquel je m’adonne avec plaisir et gourmandise : la cuisine, mon petit péché mignon. Si je n’écrivais pas de romance, eh bien, j’écrirais des livres cuisine ;-) Ma fille de quinze adore les gâteaux de sa Maminette. Nous vivons comme un petit couple elle et moi avec nos deux miaous Rouky et Fleuriette. Peut-être qu’un jour l’amour frappera à ma porte et que mon idéal masculin entrera dans nos vies (je sais, ce n’est pas un site de rencontre. On peut quand même tenter!) En attendant, j’invente mon homme idéal dans les livres, au moins, celui-là ne s’envole pas, hi hi hi !

2) Comment êtes-vous venue à l’écriture ? Quel a été le déclencheur (s’il y en a eu un) ?

En sixième, j’avais écrit un roman policier que ma prof de français avait corrigé. J’ai toujours écrit, pour moi, pour les enfants, des poèmes en guise de cadeau. Mais jamais de la vie, l’idée d’être publiée m’est venue. Et puis, un jour, j’ai rencontré une auteure qui m’a dit « Vas-y, essaie cet appel à textes » comme le genre proposé n’était pas mon fort, mon texte n’a pas été retenu, comme tous les auteurs, j’ai essuyé pas mal de refus. Sauf que je suis têtue, je m’étais mis en tête d’être publiée, au moins une fois, ensuite, je verrais. Et pique ! La folie m’a touchée. J’ai été publiée, une fois, c’était trop tard, j’étais contaminée. Alors, voilà, environ quatre ans après, une dizaine de textes ont vu le jour et ont été édités.

3) Pouvez-vous nous présenter vos romans ?

La plupart sont des romances, souvent agrémentées d’intrigue policière comme « Sous couverture » qui met en scène un espion et une jeune femme architecte d’intérieur mêlée sans le vouloir à la traque d’un trafiquant d’enfants.
Dans « Réveillez vos sens au Montcristal », même si cette longue nouvelle entre dans la catégorie BDSM, j’y intègre un meurtre, là, je ne vous en dis pas plus, car je devrais vous dévoiler la fin, la suite va arriver bientôt, elle est en cours de soumission chez l’éditeur. Plusieurs critiques ont pointé le manque de sentiments dans le premier opus, alors dans le deuxième, les personnages prennent une autre dimension, on en apprend plus sur les protagonistes principaux, surtout leur vie hors du château Montcristal. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire, j’espère que les lecteurs se régaleront autant que moi. Je vous rappelle un peu le concept : Au Montcristal, Gabrielle accueille pour le week-end trois couples qui découvrent ou redécouvrent la domination et la soumission. Chacun vient avec ses petits problèmes et en ressort transformé grâce à l’ingéniosité de la gérante et de son acolyte Edgar, le valet, mais aussi son ver de terre, son soumis. Un autre titre « Bois-moi jusqu’à la lie » sortira dans le recueil de la collection Indécente d’Évidence éditions en décembre.

Sinon, j’aime aussi n’écrire que les sentiments comme dans « Prends-moi… en photo » toujours répertorié dans le BDSM (vous retrouvez cette nouvelle dans le recueil « Au commencement : se soumettre), l’histoire raconte la mésaventure de Muriel, une photographe immergée dans un monde qui la captive. Elle deviendra adepte de ce mode de vie et découvrira l’amour.
Dans la nouvelle « Pour le pire et le meilleur » dans le recueil « La Saint-Valentin ? Pas pour moi ! », une courte histoire d’amour ramène Milia dans le passé.

4) Pourquoi choisir ce mélange de genres pour « On peut tout acheter» ?

Parce que j’aime les deux genres. La romance érotique a bercé mon adolescence, les histoires policières aussi. J’ai donc voulu offrir à mes lectrices l’occasion de lire en même temps une enquête policière et une romance épicée. D’ailleurs dans la deuxième partie, l’enquête prend une part importante, et les sentiments des héros, Elsa et Loïc, s’affirment. C’est une volonté d’avoir « survolé » tous les personnages dans la première partie l’on fait connaissance avec Elsa, Loïc, nos amoureux, avec Juliette, la peste de service, et les amis des uns et des autres, Corentin, Brice et Walter, Benjamin et l’inspecteur Croutelle. Tout ce petit monde gravite autour d’Elsa et de son mignon bébé Matthias. Eh oui, il y a un bébé dès le début. Ça change un peu des bébés qui viennent à la fin.

5) Qu’est-ce qui a été le plus difficile à écrire ?

Le plus difficile a été de penser aux petits détails, ne pas laisser d’histoires secondaires en suspend. Ce fut le cas dans la partie 2, qui je pense me ressemble plus, si le premier volet a été un exercice compliqué du fait que j’écrivais un gros roman pour la première fois, la suite a demandé de la minutie au niveau des diverses « couches » d’intrigues. Les lectrices- lecteurs aiment savoir le fin mot. Les personnages que l’on rencontre une fois sans jamais savoir ce qu’ils deviennent m’énervent assez quand je lis, alors… Dans l’ensemble, Loïc et Elsa m’ont hantée des mois, j’en rêvais la nuit, des fois, je me réveillais en me disant « Zut, non, ça, ce n’est pas possible ».

6) Avez-vous des rituels d’écriture ? Le soir, le matin, avec le café, de la musique ?

Je n’ai pas vraiment de rituels, mais je préfère écrire l’après-midi parce qu’il me faut du temps pour écrire. Je relis les pages précédentes tous les jours, et donc, il y a des choses à corriger. C’est indispensable pour me projeter dans la vie de mes personnages. Ils vivent tous en moi, un peu comme une partie de moi, une partie enfouie qui remonte à la surface sous forme d’encre.

7) Comment avez-vous fait pour être publié ? Est-ce toujours par l’édition classique ?

J’ai eu de la chance MDR ! En fait, j’ai beaucoup travaillé, et j’ai eu la chance de croiser des gens qui m’ont beaucoup aidé à surmonter mon manque de confiance. Elles ont su me démontrer que mes capacités à écrire étaient réelles. Je les remercie mille fois. Grâce à elles toutes, je m’épanouis de jour en jour dans la rédaction des textes.
Oui, j’ai toujours été publiée par l’édition classique. J’ai essayé l’auto-édition pour un petit roman, puis me suis lassée. Mon éternel manque de confiance a fait que ce roman est mort petit à petit. Il renaîtra peut-être un jour… qui sait ! Depuis, j’ai plus d’acquis.

Je vous laisse dire un dernier mot pour nous inciter à aller lire un de vos ouvrages ou le petit « dernier » : On peut tout acheter ?

Option 2 ;) : On peut tout acheter – partie 1. C’est mon petit dernier, mon petit premier surtout, parce que c’est le premier long roman édité.
Si une chose peut vous encourager à lire cette romance érotique à suspense, c’est la nouveauté. Vous découvrirez un autre visage de la romance classique avec un homme très riche et une jeune femme anodine. Dans « On peut tout acheter », Elsa refuse l’argent de Loïc sauf pour payer la rançon, sinon, elle reste une femme libre de toute attache. Les codes de la romance sont cassés, pas de nombrilisme sur deux personnes seulement, les autres ont leur place, et font progresser l’histoire. Même si Elsa et Loïc restent le noyau, rien ne serait possible sans les autres. Ils forment un tout.
Une dernière chose, la seconde partie et fin sortira en début 2018. Alors, allez-y !

Je rajoute en plus de cette interview un GRAND MERCI à Zélie pour ses chroniques et sa passion pour la lecture.

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Avez-vous déjà lu des romans venant d'Evidence Editions ? Si oui, lesquels ?
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-Zélie-

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