Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? Je vous ai parlé, il y a peu, d'un recueil de nouvelles, Nouvelles que le vent m'a soufflées, je suis heureuse aujourd'hui de vous faire lire mon interview de Magali Laguillaumie. Bonne lecture.
1 °)
Bonjour Magali, bienvenue sur le blog « les livres de Zélie »,
pourriez-vous vous présenter aux lecteurs pour qu’ils puissent
faire votre connaissance ?
Bonjour
Zélie. Cette première question est sans doute la plus difficile
pour moi, je n’ai pas pour habitude de me présenter aux lecteurs,
peut-être parce que je considère que ce qui compte c’est
l’ouvrage et ce que dit l’auteur dans un ouvrage plus que
l’auteur lui-même. C’est du moins ainsi que j’appréhende mes
auteurs préférés.
Bon
parce que c’est pour vous et pour eux, je vais tenter...
Je
suis toute neuve dans le monde de l’édition, mais pas dans
l’écriture, que j’ai toujours gardée de côté, il m’arrive
bien souvent de créer des scénarios sans toutefois les écrire,
depuis très longtemps. Une sombre histoire de laisse m’a fait
replongée dans l’écriture, je crois Zélie que vous avez beaucoup
aimé cette nouvelle, justement, sachez qu’elle fait partie d’un
épisode que j’ai réellement vécu. Il y a environ 8 ans, et c’est
ainsi que j’ai replongé ma plume, ou plutôt mes doigts sur le
clavier pour autre chose que du secrétariat. J’ai également des
poèmes et des chansons qui traînent dans mes tiroirs...
2 °)
Depuis combien de temps écrivez-vous ? Quels genres de textes ?
Avez-vous des rituels ?
Comme
je vous le disais, je n’ai jamais cessé d’écrire dans ma tête,
mais souvent, les idées me viennent en voiture et cela n’est pas
très pratique pour écrire. Je ne suis pas un auteur prolixe comme
mon mentor Stephen King, en moyenne il me faut deux ans pour écrire
un ouvrage, parce que je travaille à l’inspiration, je sais c’est
honteux, mais quand l’idée est bonne, et que le plan et les
personnages se mettent en place d’eux-mêmes, c’est que
l’histoire sera bonne, ou j’ai plaisir à le croire....
Je
n’ai pas de genre dans l’écriture, même si en tant que lectrice
j’ai un grand faible pour le Polar, la SF, je ne veux pas me fermer
de porte dans la création. Mes textes sont souvent emprunts, d’après
ceux qui me lisent, d’une touche de psycho, de sentiment, et
surtout mon but est de laisser toujours le lecteur prendre ce qu’il
veut, penser ce qu’il veut, j’ai envie de l’émouvoir et de le
faire réfléchir tout à la fois, sur lui-même et le monde qui nous
entoure.
Hormis
mon addiction à la nicotine... et la musique, je n’ai pas de
rituel. Je me sens incapable d’écrire sans une musique qui non
seulement m’inspire, mais m’aide également à donner le rythme
de l’ouvrage. Il peut m’arriver d’écrire sans musique, mais
souvent je trouve que c’est plat, il y a un groupe qui sait
m’inspirer plus que les autres d’ailleurs, sans doute leur rythme
et la voix du chanteur font écho à ceux que j’ai envie de dire ou
ne pas dire, dans un ouvrage.
3 °)
Comment vous est venue l’idée de ce recueil de nouvelles ?
4 °) Quelles ont été les étapes de sa rédaction puis de sa
publication ?
Houlala,
c’est une longue histoire...
Après
mon premier roman Bien sous tous rapports, dont les lecteurs ne me
disaient que du bien, je me suis mis un peu beaucoup, la pression, je
voulais faire mieux plus fort, etc., etc., ce qui fait que j’ai
découvert l’angoisse de la page blanche... ça a duré presque un
an et quelques mois, très frustrant... Et puis grâce au Trophée
Anonym'Us, grâce à son équipe et à ses jurés, cela a fait tilt.
Même si la nouvelle est quelque chose de difficile, le format court
m’impressionnait moins que de faire un roman de deux cents pages et
cela tombait bien, j’avais des idées pour ce recueil, mêler à
des pans vrais de ma vie d’autres imaginaires. La rédaction s’est
déroulée sans trop d’accrocs, je regrette juste de ne pas avoir
réussi à en rédiger 10 comme je me l’étais imposé au départ.
Ensuite vint le temps de la correction, ah je déteste les
corrections, parce qu’à force de lire et relire, on fini par
détester ce qu’on à écrit, au mieux, au pire, je vous laisse
imaginer... Pour la publication, sachant que les nouvelles ne sont
pas forcément porteuses dans les maisons d’édition, j’ai
préféré faire appel à Atramenta, que j’avais découvert pour la
version numérique de mon roman policier. J’ai donc préféré
l’auto-édition et ne le regrette pas.
4 °)
Pouvez-vous nous parler de vos autres livres ?
Comme
je vous le disais, je ne suis pas un auteur prolixe, donc la liste
sera courte.
Un
premier texte, inspiré de la Laisse est disponible dans l’ouvrage
collectif « Contes
et Légendes d’Eure-et-Loir »,
volume 2 aux éditions Ella. Dix-sept auteurs vous feront
voyager au gré de leur imagination avec des contes et légendes
dépeignant les différents bocages de l’Eure et Loir. La laisse,
renommée pour les besoins de cet ouvrage, Mystérieuse forêt de
Senonches, y prend une tournure plus féerique.
De
cette première aventure littéraire est né Bien sous tous rapports,
un roman policier où s’entremêlent l’enquête proprement
policière et les investigations des adolescents dont la mère vient
d’être assassinée. Je vous laisse découvrir son résumé :
« Dans
le commissariat de la ville de Saint Alix, c’est l’agitation. Un
meurtre vient d’être commis au sein du lycée de cette petite
ville tranquille du Perche Ornais. Jérôme, un professeur admiré de
tous passe sous le feu des questions des officiers de police
judiciaire...
Tout
l’accuse, pourtant, un doute subsiste dans l’esprit du
commissaire Garotti. Serait-il possible que cet homme à l’apparence
douce et posée soit l’auteur du crime de Lola Delague, parente
d’élève appréciée ? Ce mode opératoire, ce n’est pas la
première fois qu’il le rencontre, le commissaire aurait-il affaire
à un tueur en série ?
Entre
les investigations du commissaire Garotti flanqué de son inséparable
adjoint Garnier, la fouille en règle de son domicile par Clara,
fille de Lola, une adolescente déterminée, les secrets et les
errances de chacun vont peu à peu se dévoiler.
L’enquête
menée par les deux policiers révélera que les protagonistes de
cette histoire ne sont pas tous des gens “Bien sous tous
rapports”. »
Je
me suis attachée, dans cet ouvrage, à ne juger aucun de mes
personnages, pour justement laisser libre le lecteur de ses opinions.
Ce n’est pas toujours facile. Il y a des personnages que j’aime
plus que d’autres, bien évidemment.
5 °)
Un dernier pour donner envie de vous lire ? Hum,
mais c’est la question la plus difficile, ça !
L’avantage
du recueil de nouvelles, c’est que vous n’êtes pas obligé de le
lire d’une traite (quoique... y en a qui se laisse avoir...), le
désavantage de ce recueil, comme de mon roman Bien
sous tous rapports,
c’est que j’entraîne tellement bien le lecteur que souvent, il
décide de tout lire d’une traite... Si vous aimez la variété de
ton et d’histoire, je crois que Nouvelles
que le vent m’a soufflées
vous satisfera et peut-être, je l’espère vous laissera tout chose
quand vous le refermerez. Et puis, il y a quand même un petit
challenge, tenter de deviner quelles histoires sont vraies, qu’elles
sont celles qui ne sont là que pour vous faire, rêver, rire ou
pleurer...
Merci,
Zélie, de cet échange et belles lectures à toutes et tous ! Merci à toi, Magali pour cette belle lecture et ce bel échange. Nous pouvons retrouver Magali Laguillaumie sur son site Internet : http://www.magalilaguillaumieauteur.fr/index.htmlOu sur Facebook ------------------------------------------------------------------------------Qu'avez-vous pensé de l'interview ? -------------------------------------------------------------------------------Zélie-