Bonjour ! Aurélie,
32 ans, bordelaise d’adoption 😊
Passionnée de langues,
d’histoire, de littérature, de sciences humaines, de photographie, de voyages,
de géographie et de contrées reculées, j’écris des romans/romances historiques
et ai la chance de vivre aujourd’hui de ma plume.
En effet, auteur
indépendant depuis juin 2018, j’ai cessé de me consacrer à l’enseignement privé
de matières littéraires et à la préparation d’élèves au baccalauréat (une de
mes nombreuses activités en freelance jusque-là) en juin 2019 et n’assure plus
qu’une prestation oenotouristique ici ou là pour honorer d’anciens contrats.
L’essentiel de ma vie, désormais, c’est l’écriture et l’édition
indépendante !
2) J’ai eu l’occasion de lire Pour l’amour d’une
sasunnach, Comme une aurore dans la brume et Shaena,
comment trouves-tu l’inspiration pour tes romans ? Je sais que tu es une
fan d’Histoire…
Avant
tout, je trouve mon inspiration en lisant beaucoup (évidemment !). Et en
effectuant des recherches (sur l’époque, le contexte, la culture, le cadre
socio-économique etc. visés) : l’Histoire (la vraie !) est, en soi,
déjà pleine d’anecdotes croustillantes !
Bien
sûr, les films et séries que je regarde me donnent aussi des idées. Le reste
vient... à la fois de mes rêves, fantasmes et autres gentilles divagations de
l’âme, et de mes nombreux voyages (passés et présents), bien sûr.
3)
Pourquoi l’histoire de l’Ecosse ou du Nord
de l’Europe en général ?
Pur goût personnel.^^ J’ai toujours eu un faible
pour ces contrées-là, sans parfois trop savoir pourquoi. Leur beauté sauvage,
leur passé douloureux, leur mystère, sans doute…
Cela étant, j’ai de très nombreux autres projets en
tête, qui impliquent d’autres pays / civilisations / époques chers/chères à mon
cœur ; au programme pour les quelques années à
venir : encore de très nombreuses romances historiques (XIXe siècle, Moyen
Age, Deuxième Guerre Mondiale, etc ; Angleterre, Australie, Groenland, Québec,
pays scandinaves, France, Irlande, Amérique, Russie…), une ou deux comédies
romantiques, de la chick-lit, une ou deux romances contemporaines et plusieurs
ouvrages plus « pédagogiques » sur des thèmes qui me tiennent à cœur
(l’Histoire de la vigne & du vin, l’éco-citoyenneté, etc.).
Bref, j’ai de quoi m’occuper ! Et varier
les plaisirs !
4) Combien de temps mets-tu pour écrire un
roman ? As-tu des rituels d’écriture comme boire un thé ou un café, avec ou
sans musique, à la main ou sur l’ordinateur ?
Pour ce qui est de
l’écriture stricto sensu, j’écris mes romans en une à deux semaines (en
« non-stop ») ; en revanche, je mène mes recherches pendant
plusieurs semaines/mois avant de m’attaquer à la phase
« rédaction » ! Evidemment, pour de l’historique… les recherches
prennent du temps !
J’écris en silence
(silence absolu !!!^^) et sur ordinateur directement.
Un rituel ? Hmmm…
Oui : passer deux semaines en mode « œillères et tunnel », soit
chez moi, soit chez mon compagnon, avec mes piles de notes, de bouquins et de
recherches sur le bureau ; manger des cookies maison avec du lait pour le
petit plaisir-récompense ; et boire un ou deux cafés dans la journée quand
j’ai besoin d’une pause-boost ! Enfin, écrire mon roman d’une traite… et
danser une gigue après le point final !^^
5) Explique-moi ton parcours pour l’édition
de tes romans.
En bref, ce sont à la fois tous les côtés
« sombres » de l’édition traditionnelle (découverts via nombre de
retours, chiffres et témoignages d’auteurs... et même d’éditeurs ! j’en ai
même fait une compilation-article, « La Jungle du Livre », sur mon
blog, si ça t’intéresse^^ - je mets le lien à la fin de cette réponse) et tous
les côtés positifs de l’autoédition qui – associés à mon éternelle impatience –
m’ont assez vite décidée.
En résumé, d’un côté, m’ont rebutée tous
les aspects négatifs (et connus) de l’édition traditionnelle : des délais
interminables, un texte qui échappe à son auteur, une couverture imposée, les
conflits fréquents entre auteurs et éditeurs, les droits non versés dans bon
nombre de cas, des chiffres de vente absolument incompréhensibles (no comment...) quand toutefois ils sont
fournis, la quasi-impossibilité de vivre de sa plume quand on touche 6 à 10% du
prix de vente (une fois l’an, au mieux), les contrats avec clauses
abusives, les promesses promotionnelles et commerciales non tenues, les
éditeurs qui ne lancent jamais le livre en numérique (mais qui s’en sont
réservé les droits...)... Bref, tu vois le topo ! Bien sûr, il s’agit là
de la compilation des pires aspects de l’édition (et même, des pires maisons
d’édition... mais des grandes avec pignon sur rue aussi, paraît-il !)
D’autre part, beaucoup de retours positifs
sur l’autoédition : la possibilité d’en vivre ; une liberté totale
(choix éditoriaux, couverture, titre, style...) ; la pérennité de la
publication ; la rapidité, la quasi-immédiateté, même ! (moyennant beaucoup d’efforts, ne nous leurrons pas
non plus !)
Alors, bien sûr, au début, j’ai
hésité : l’autoédition, c’est beaucoup de travail (surtout la
première fois !). Mais, in fine,
je suis ravie de mon choix. Il me correspond parfaitement – et, d’ailleurs, je
pense que le choix de l’autoédition, c’est vraiment une question de
personnalité : c’est un peu comme être entrepreneur ou travailleur
indépendant (ce que j’ai toujours été) : il faut être fait pour ça.
Personnellement, je chéris ma liberté plus
que tout au monde. Je rechigne et me plains parfois devant les efforts à
fournir... mais, in fine, quelle récompense à chaque fois !
6) Peux-tu nous parler de tes autres romans
déjà publiés que je n’aurais pas eu le temps de lire ou à venir ?
Depuis
le 6 juin 2018 (cela fait donc deux ans), j’ai publié 8 livres. Outre les deux
romances écossaises et la romance viking que tu as lues, j’ai publié
-
Une
autre romance viking (L’amour, la mer, le fer et le sang), où l’on suit
un Danois en raid sur l’un des royaumes anglo-saxons de l’époque (Est-Anglie)
-
Une
romance franco-française médiévale, bien de chez nous (Indomptable Aquitaine :
nous voyageons de l’Aquitaine à la Champagne au XIIe siècle !^^)
-
Une
trilogie Regency (époque de Jane Austen !), « Passions
Londoniennes » : Alexander (tome 1), Jay (tome 2) et James
(tome 3) : là, on saute au XIXe siècle !
Par ailleurs, j'ai 6
autres ouvrages d'écrits, qui sortiront entre fin 2020 et début 2022 :) Nous
continuons d'explorer ces contrées, mais en sillonnons d'autres aussi !
Je publie régulièrement
sur mon blog un « petit programme éditorial » pour tenir mes lecteurs
au courant de mes projets et des prochaines parutions !
7) Un dernier mot pour les lecteurs, pour
leur donner envie de te lire peut-être.
Si vous aimez l’Histoire
(la grande ! la vraie !) ; l’amour, la passion, le désir ;
les découvertes historiques, les détails croustillants, le dessous des cartes,
les anecdotes passionnantes ; apprendre tout en vous évadant ;
l’aventure et l’érotisme… nous devrions nous entendre !
En tout cas, si vous
tentez l’aventure, je serai ravie d’avoir vos retours de lecture !
J'espère que vous aimez cet interview, je vous invite à découvrir l'univers d'Aurélie Depraz. Vous pouvez aussi la retrouver sur son site Internet : Aurélie Depraz