Cet article a été écrit pour l'édition du mois de janvier 2010 du webjournal où je suis rédac' Livres.
Ce mois-là, je me suis dit que
j’allais explorer les profondeurs de la rubrique en me posant LA
question cruciale mais Qu’est-ce qu’un livre ?
Selon le dictionnaire (ça marche avec
n’importe lequel…) le mot « livre » associe la
définition suivante : unité de poids de mesure variable…
(Heu….ça ne doit pas être celle-là) Ah la voilà !!!. Un
livre est un assemblage de feuilles imprimées et réunies en un
volume, broché ou relié. (C’est déjà plus clair, hein….Non,
c’est pas clair, Hummm, vous êtes dur…..Une autre définition
peut-être….). Un livre est un document
écrit
transportable, formant une unité et conçu comme tel. Ses pages sont
le plus souvent faites de papier ou de carton. (Vous ne voyez
toujours pas……Alors aux grands maux, les grands remèdes). La
définition de l’Académie française : Un livre est un
assemblage de feuilles manuscrites ou imprimées destinées à être
lues. Et pour les latinistes, le mot « livre » vient du
latin liber, libri, m. qui signifie livre, tout simplement.
Pour égayer et approfondir un peu plus cet article, j’ai demandé une petite contribution à quelques personnes, elle devait me donner leur propre définition du livre, les voici :
J'ai demandé sa définition d'un livre à une bibliothécaire : elle m’a renvoyé vers un entretien entre Roger Chartier et Ivan Jablonka en date du 29/9/2008, voici le lien : Le livre, son passé, son avenir, l’article est très intéressant à lire (12 pages) mais d’un niveau un peu élevé. Pffffiiioooouuuu !!!!
Il s'agit de la définition de mon frère : Un livre est un ensemble composé de quatre couvertures et de pages. Sur ces pages sont imprimés des mots, ces mots sont insufflés d’une vie par l’auteur qui répand un peu de son âme dans chaque phrase. Cet ensemble forme une histoire de quelque thème que ce soit, cette histoire est une porte vers un autre monde, une fenêtre sur l’imaginaire ou l’histoire. Chaque livre est un monde unique. Il s'agit de la définition de mon frère (Quelle poésie!!!)
La prochaine définition est celle de nanet, auteur de La complainte d'Irwan : Avant de donner ma propre définition du livre, j’ai voulu savoir ce que les dictionnaires en disaient. Je suis effarée ! Le livre se définit par « une réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé » (Littré).
Je comprends, bien sûr qu’il s’agit là de la forme, de l’objet… mais un livre, c’est bien plus que cela. Un livre c’est du savoir, de l’histoire apportée pour que nous puissions apprendre et tirer les leçons du passé, des explications plus ou moins complexes sur des sujets aussi variés que l’art culinaire ou les atomes. Il permet de transmettre du sens, des connaissances. C’est un outil de communication, un pont entre un auteur et ses lecteurs.
Mais cette définition reste prosaïque et oublie un point fort important, car pour moi, outre la valeur instructive d’un livre, je voudrai surtout en retenir sa propension au rêve. Voilà, si un seul mot devait ressortir, ce serait ce dernier. Un livre c’est une porte vers l’imaginaire, c’est une histoire inventée par un auteur et qu’il offre à nos sens, à notre émotion, pour que nous puissions vivre pleinement, aimer, vibrer. Jules Renard en disait ceci : « Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux ». Et je crois que c’est une bien belle définition.
Alors, un livre, c’est tout simplement pouvoir enfin vivre libre et sentir son cœur qui vibre au fil des mots.
La dernière définition me vient de Betty qui travaille dans l'édition : D'un point de vue éditorial, le livre se résume surtout à une fabrication très technique, il devient vraiment "objet".
Le travail effectué dessus, du début à la fin, fait appel à des connaissances très particulières, envoyant parfois le côté poétique d'une œuvre aux oubliettes.
Un livre, pour un éditeur, c'est avant tout un auteur, un travail de lecture, de relecture et de corrections de longue haleine, puis beaucoup de choix : graphiques, commerciaux, etc. Il faut penser papier, typographie, encrage, marges, interlignage, toutes ces petites choses que le lecteur perçoit comme un ensemble. Puis une fois l'objet terminé, l'éditeur voit le livre en terme de chiffres, parce que l'intérêt principal d'un éditeur, après la passion, c'est que l'ouvrage se vende !
Comme vous avez pu le constater, la définition du mot livre a été très difficile à donner par chacune des personnes interrogées, peu de personnes se sont déjà posée la question et ceux qui l’ont fait ont chacun une définition différente du voisin.
Si l’envie vous prend de vous essayer à l’écriture de votre définition, écrivez-là dans les commentaires.
J'ai demandé sa définition d'un livre à une bibliothécaire : elle m’a renvoyé vers un entretien entre Roger Chartier et Ivan Jablonka en date du 29/9/2008, voici le lien : Le livre, son passé, son avenir, l’article est très intéressant à lire (12 pages) mais d’un niveau un peu élevé. Pffffiiioooouuuu !!!!
Il s'agit de la définition de mon frère : Un livre est un ensemble composé de quatre couvertures et de pages. Sur ces pages sont imprimés des mots, ces mots sont insufflés d’une vie par l’auteur qui répand un peu de son âme dans chaque phrase. Cet ensemble forme une histoire de quelque thème que ce soit, cette histoire est une porte vers un autre monde, une fenêtre sur l’imaginaire ou l’histoire. Chaque livre est un monde unique. Il s'agit de la définition de mon frère (Quelle poésie!!!)
La prochaine définition est celle de nanet, auteur de La complainte d'Irwan : Avant de donner ma propre définition du livre, j’ai voulu savoir ce que les dictionnaires en disaient. Je suis effarée ! Le livre se définit par « une réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé » (Littré).
Je comprends, bien sûr qu’il s’agit là de la forme, de l’objet… mais un livre, c’est bien plus que cela. Un livre c’est du savoir, de l’histoire apportée pour que nous puissions apprendre et tirer les leçons du passé, des explications plus ou moins complexes sur des sujets aussi variés que l’art culinaire ou les atomes. Il permet de transmettre du sens, des connaissances. C’est un outil de communication, un pont entre un auteur et ses lecteurs.
Mais cette définition reste prosaïque et oublie un point fort important, car pour moi, outre la valeur instructive d’un livre, je voudrai surtout en retenir sa propension au rêve. Voilà, si un seul mot devait ressortir, ce serait ce dernier. Un livre c’est une porte vers l’imaginaire, c’est une histoire inventée par un auteur et qu’il offre à nos sens, à notre émotion, pour que nous puissions vivre pleinement, aimer, vibrer. Jules Renard en disait ceci : « Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux ». Et je crois que c’est une bien belle définition.
Alors, un livre, c’est tout simplement pouvoir enfin vivre libre et sentir son cœur qui vibre au fil des mots.
La dernière définition me vient de Betty qui travaille dans l'édition : D'un point de vue éditorial, le livre se résume surtout à une fabrication très technique, il devient vraiment "objet".
Le travail effectué dessus, du début à la fin, fait appel à des connaissances très particulières, envoyant parfois le côté poétique d'une œuvre aux oubliettes.
Un livre, pour un éditeur, c'est avant tout un auteur, un travail de lecture, de relecture et de corrections de longue haleine, puis beaucoup de choix : graphiques, commerciaux, etc. Il faut penser papier, typographie, encrage, marges, interlignage, toutes ces petites choses que le lecteur perçoit comme un ensemble. Puis une fois l'objet terminé, l'éditeur voit le livre en terme de chiffres, parce que l'intérêt principal d'un éditeur, après la passion, c'est que l'ouvrage se vende !
Comme vous avez pu le constater, la définition du mot livre a été très difficile à donner par chacune des personnes interrogées, peu de personnes se sont déjà posée la question et ceux qui l’ont fait ont chacun une définition différente du voisin.
Si l’envie vous prend de vous essayer à l’écriture de votre définition, écrivez-là dans les commentaires.
Donc commençons, pour l’instant, nous ne verrons que la partie extérieure du livre. Comme vous avez sans doute déjà remarqué, le mot commun aux trois définitions est le mot feuille.
Une feuille est l’outil de base du livre, à ne pas confondre avec page (une page regroupe les deux côtés d’une feuille de papier). Une feuille est un morceau de papier rectangulaire sur lequel on écrit ou on imprime. Une partie un peu technique….le papier est fait de fibres végétales réduites en une pâte étalée et séchée en couche mince, et qui sert à écrire, à imprimer ou à envelopper.
Sur la feuille est écrit le texte, ensemble de termes, de phrases constituant un écrit, une œuvre. Une phrase est une unité élémentaire d’un énoncé, formée de plusieurs mots ou un groupe de mots (proposition) dont la construction présente un sens complet. Quant à la plus petite unité, le mot, c’est un élément de la langue constitué d’un ou plusieurs phonèmes et susceptible d’une transcription graphique comprise entre deux blancs (là c’est la partie linguistique).
C’est sur cette feuille qu’écrit l’auteur. Quand un auteur écrit un livre, on l’appelle écrivain. Petite bizarrerie française, le mot écrivaine n’est pas reconnu par l’Académie française (Je vous en parlerais une autre fois), elle préfère employer le terme de femme écrivain ou même écrivain tout court (Macho !!!!Va !!!! )
Maintenant découpons le livre (Enfin juste en image … sinon les bibliothécaires ou vos parents ne vont pas être très contents)
Que voit-on en premier quand on prend un livre dans ses mains…
...le titre
Bien !!!!Le titre d’un livre est souvent ce que l’on regarde et c’est aussi grâce à lui que notre choix se porte sur tel ou tel livre. Le titre peut être un mot, une expression, une phrase servant à désigner une œuvre littéraire. Un exemple,
Le titre ici est Da Vinci Code. On reconnaît assez facilement un titre, il est souvent écrit très gros et avec une forme différente du nom de l’auteur.
Ensuite, ce qui attire notre regard, c’est la couverture.
Bon, là, la couverture ne porte rien mais le plus souvent, il y a une illustration du contenu du livre ce qui en fait un argument de vente, la couverture d’un livre permet aussi de protéger le livre des p’tites mains.
Quand on observe un livre, souvent sur la couverture, il y a le titre, l’auteur et la maison d’édition avec son logo. Mais qu’est-ce que l’édition ?
L'édition littéraire consiste à choisir des textes,
les imprimer et les commercialiser. Les textes peuvent être anciens ou
modernes, des originaux ou des commandes. Le support est en grande
majorité le papier et le livre. (Je vous expliquerai un peu plus tard le trajet d’un livre)
On l’appelle le plus souvent maison d’édition, c’est une entreprise ou
une association dont l’activité principale est la production et la
diffusion de livres. L’activité est donc liée à l’édition de documents.
Les plus prestigieuses maisons d’éditions sont Albin Michel, Armand
Colin, Belin, les Belles Lettres, Fayard, Flammarion, Gallimard,
Hachette, Hatier, Larousse, Nathan, Pocket, la célèbre enfin pour moi :
PUF (presses universitaires de France) et Robert. Bon, normalement, je
n’ai oublié personne mais bien sûr, il en existe beaucoup éditeurs d’autre moins
connues mais qu’il serait bon de découvrir. Une maison d’édition peut se
spécialiser ou non dans un domaine. Par exemple, la maison d’édition
Amalthée est spécialisée dans les romans historiques.
Chaque livre comporte obligatoirement un numéro d’ISBN que l’on trouve non loin le plus souvent du code barre, ce sigle étrange est un mot anglais dont les initiales reportent à International Standard Book Number. Bon, c’est encore de l’anglais et assez incompréhensible pour les p’tits Frenchies. En français, ISBN signifie numéro international normalisé du livre. C’est un numéro international qui sert à identifier, de manière unique, chaque livre publié. Il est destiné à simplifier la gestion informatique du livre : bibliothèques, libraires, distributeurs, etc. Ce numéro sert à simplifier les démarches administratives comme l’achat d’un livre ou sa vente. Heu…Juste pour prévenir, je n’ai fait qu’égratigner le numéro d’ISBN, nous aurions aussi pu parler de son obtention et de sa législation mais bon ce n’est pas un cours de littérature…
Cet article parlant du livre, je me dois de parler du premier livre paru au monde. Vous l’avez sans doute vu en cours d’Histoire avec un certain Gutenberg…si, si, c’est celui qui a inventé l’imprimerie presque en même temps que Christophe Colomb découvrait l’Amérique, ça vous revient…le premier livre imprimé, c’est la Bible. Par contre, le premier livre écrit, je n’en ai aucune idée…même si ça doit tourner vers le moment de l’invention de l’écriture, soit….soit…..entre la préhistoire et l’histoire (ou l’Antiquité), l’une des premières formes d’écritures attestées est l’écriture cunéiforme de l’Empire Sumérien aux environs de l’an 3300 a.v J.C., mais entre l’invention de l’écriture et la rédaction du premier livre, il y a un monde et un grand. Si vous voulez en savoir plus, un p’tit site très intéressant sur l’écriture : Histoire de l’écriture
PS : S’il vous plait d’en savoir plus, lisez Madeleine Sauvé et son livre Qu’est-ce qu’un livre ? De la page blanche à l’achevé d’imprimer. Elle a examiné le livre sous toutes ses coutures. Non seulement, elle explique avec rigueur et brio comment les livres sont faits, mais on montre aussi, à l’occasion, exemples à l’appui, comment ils devraient l’être. Madeleine Sauvé a étudié de la dédicace aux notes de référence, du titre à la quatrième de couverture en passant par l'avant-propos, l'épilogue, les figures, la bibliographie, bref, de la première page à la dernière.
C'était Zélie en direct de sa bibliothèque.
Chaque livre comporte obligatoirement un numéro d’ISBN que l’on trouve non loin le plus souvent du code barre, ce sigle étrange est un mot anglais dont les initiales reportent à International Standard Book Number. Bon, c’est encore de l’anglais et assez incompréhensible pour les p’tits Frenchies. En français, ISBN signifie numéro international normalisé du livre. C’est un numéro international qui sert à identifier, de manière unique, chaque livre publié. Il est destiné à simplifier la gestion informatique du livre : bibliothèques, libraires, distributeurs, etc. Ce numéro sert à simplifier les démarches administratives comme l’achat d’un livre ou sa vente. Heu…Juste pour prévenir, je n’ai fait qu’égratigner le numéro d’ISBN, nous aurions aussi pu parler de son obtention et de sa législation mais bon ce n’est pas un cours de littérature…
Cet article parlant du livre, je me dois de parler du premier livre paru au monde. Vous l’avez sans doute vu en cours d’Histoire avec un certain Gutenberg…si, si, c’est celui qui a inventé l’imprimerie presque en même temps que Christophe Colomb découvrait l’Amérique, ça vous revient…le premier livre imprimé, c’est la Bible. Par contre, le premier livre écrit, je n’en ai aucune idée…même si ça doit tourner vers le moment de l’invention de l’écriture, soit….soit…..entre la préhistoire et l’histoire (ou l’Antiquité), l’une des premières formes d’écritures attestées est l’écriture cunéiforme de l’Empire Sumérien aux environs de l’an 3300 a.v J.C., mais entre l’invention de l’écriture et la rédaction du premier livre, il y a un monde et un grand. Si vous voulez en savoir plus, un p’tit site très intéressant sur l’écriture : Histoire de l’écriture
PS : S’il vous plait d’en savoir plus, lisez Madeleine Sauvé et son livre Qu’est-ce qu’un livre ? De la page blanche à l’achevé d’imprimer. Elle a examiné le livre sous toutes ses coutures. Non seulement, elle explique avec rigueur et brio comment les livres sont faits, mais on montre aussi, à l’occasion, exemples à l’appui, comment ils devraient l’être. Madeleine Sauvé a étudié de la dédicace aux notes de référence, du titre à la quatrième de couverture en passant par l'avant-propos, l'épilogue, les figures, la bibliographie, bref, de la première page à la dernière.
C'était Zélie en direct de sa bibliothèque.