Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? Je vous présente aujourd'hui une interview de Jean-Marc Dhainaut. Vous savez, j'ai adoré La maison bleu horizon (pour lire la chronique, suivez le lien). Je vous laisse en sa compagnie !
1°)
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à mes lecteurs ?
Je viens tout
juste d’avoir 44 ans, mais ça ce n’est que pour le papier car
j’ai décidé d’arrêter de vieillir lorsque j’ai atteint mes
40 (rires). J’habite dans le Pas de Calais, et j’ai grandi au
cœur des valeurs de cette région. Je suis ouvrier dans
l’automobile, peut-être une preuve de plus que l’écriture est
accessible à tous, tant qu’on est passionné et inspiré.
2°) Comment
avez-vous choisi ce sujet de la première guerre mondiale ? Le
lieu : Villers-Bretonneux ?
La Première
Guerre mondiale est une période bien malheureuse de notre Histoire,
et nous devons toujours nous en souvenir avec un grand respect pour
tous ceux qui y ont perdu la vie pour notre liberté. Je suis très
sensible à tout ce qui touche cette période, et des recherches
personnelles généalogiques m’ont beaucoup appris. Sans elles et
tout ce que j’ai découvert, je n’aurais jamais pu écrire ce
deuxième roman. Pourquoi Villers-Bretonneux ? J’y passe
régulièrement, du moins, je frôle cette ville, à chaque fois que
je pars en Bretagne rendre visite à mes proches qui y vivent. La
Somme est une région particulièrement meurtrie par les combats et
j’avais besoin que l’histoire du roman s’y passe. Certes,
elle aurait pu se passer ailleurs, mais j’avais envie que ce soit
là. En fait, le roman se passe dans un hameau tout près de Villers
Bretonneux, mais là, je laisse le soin à l’imagination de tous
pour essayer de situer vraiment l’histoire. J’aime rester vague
sur les lieux que je choisis ou dont je m’inspire.
3°) Avez-vous
des rituels d’écriture ? Le matin avec un café ?
Le feu de bois
dans la cheminée l’hiver, croyez-moi, ça met bien en condition.
Mais en dehors de cela, non, je n’ai pas vraiment de rituel.
J’écris dès que je le peux, sans me mettre de pression,
tranquillement. J’écrivais uniquement le week-end, avant, mais
maintenant je privilégie la semaine en fonction de mes horaires de
travail. En usine, je travaille en horaires postés, et ce n’est
pas toujours facile.
4°) Comment
avez-vous trouvé votre éditeur ?
J’ai trouvé
les éditions Taurnada sur Internet. Je ne les connaissais pas mais
j'aimais beaucoup leur nom et leur logo, moi qui suis chasseur
d'orages à mes rares heures perdues. Le retour de leur lecture fut
rapide grâce au coup de cœur qu’ils ont eu pour mon manuscrit, et
je les remercie encore vivement de m’avoir ouvert leur porte.
5°) Un dernier
mot pour donner envie à mes lecteurs ?
Il y a bien
assez de vivants, autour de vous, qui sont certainement
plus effrayants que les fantômes de La Maison bleu horizon.
Alors, posez tranquillement vos affaires devant la porte, prenez le
roman d’une main, et tournez la poignée de l’autre. Ce que vous
découvrirez derrière ne dépendra que de qui vous êtes.
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Qu'avez-vous pensé de cet interview ? Avez-vous d'autres questions ?
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-Zélie-
ahah j'ai beaucoup aimé la réponse au petit rituel d'écriture "Le feu de bois dans la cheminée l’hiver, croyez-moi, ça met bien en condition." J'avoue que ça vaut aussi pour nous lecteurs/lectrices :p
RépondreSupprimerJ'avoue, je m'imagine assez bien dans ce cas-là.
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