vendredi 15 décembre 2017

[Chronique]L'homme du transsibérien de Stéphane Boudy

Bonjour à tous, j'ai reçu, au mois de juillet, l'homme du transsibérien de Stéphane Boudy

Malheureusement, entre mon mémoire à terminer et la reprise du travail en septembre, je n'ai pas eu le temps de le lire aussi rapidement que je l'aurais voulu. C'est maintenant chose faite, je vous livre mon avis un peu plus bas. 

Je remercie Stéphane Boudy pour son livre et pour sa patience !




Présentation :


Titre : L'homme du transsibérien
Auteur : Stéphane Bouvy
Edition : Gunten Edition
Genre : Récit autobiographique
Nombre de pages : 142 pages
 

Résumé :



Stéphane Boudy nous a enlevés sur le quai de notre vie qui passe, pour nous emmener avec lui dans le Transsibérien. La force de son écriture nous a happés et transportés par-delà le temps et l'espace. L'Asie, le passé, le présent puis le passé, le présent, l'Asie, ... Morceaux de vie que nous lui abandonnons ou lui prenons, avec la seule certitude que nous ne reviendrons pas intacts. Ce voyage intérieur et extérieur nous chamboule. Malgré les codes "comme des pactes" que nous a donnés Stéphane, au départ, le Transsibérien "bringuebale la vérité et la tendresse" sur des rails inexorablement parallèles aux autres. En dehors ou en plein coeur d'autres paysages, d'autres pays, nous ne nous éloignons jamais (assez) de la mort...
Au hasard des rencontres, un photographe dont "les yeux avaient l'allure d'une plaque vierge, telle la pellicule" et surtout un auteur qui chausse des "lunettes sociologiques" car même s'il sen défend, elles lui vont plutôt bien... lorsqu'au travers d'elles, il déplore "notre lourdeur, notre façon d'insister à se connaître, reconnaître".
Autant dire à quel point ce roman de Stéphane Boudy transcende, transgresse, transmet, sans transfuge... Transsibérien oblige !



Mon avis :


Ce récit autobiographie est surprenant ! On suit l’auteur dans ses voyages avec le Transsibérien. Attention, nous ne sommes pas dans un carnet de voyage, loin de là, mais l’auteur nous embarque avec lui pour traverser la Sibérie.

Le texte peut paraître décousu, car il n’y a quasiment aucune date ou indication sur la période du voyage, mais cela n’enlève rien à la lecture très agréable du texte.

Ce sont des mots poétiques, un style bien à lui, que l’auteur, Stéphane Boudy nous fait lire une fois de plus. J’ai déjà lu Des nouvelles des morts (cliquez sur le titre pour aller vers la chronique). 

Le style d’écriture est le même, particulier, des phrases courtes ou parfois très longues, un paragraphe narratif suivi d’un dialogue ou encore d’une description sans forcément un lien très marqué. Mais, ce n’est pas grave. Le style est très plaisant !

Grâce à ce livre, vous pourrez apprendre de petites choses si vous envisagez un voyage dans le Transsibérien, je vous avouerais que pour ma part, l’aventure ne me tente pas. Je préfère visiter que voyager !

J’admire le talent d’écrivain de Stéphane Boudy. Il a une manière d’utiliser les mots qui est vraiment particulière et très agréable à lire !

Dernière chose, le Transsibérien permet de voyager sur une grande distance, mais aussi de voyager de manière intérieure puisque la distance permet de réfléchir sur sa vie et sur les actions que l’on mène. Le texte est ainsi entrecoupé de passages sur le Transsibérien puis sur la vie de l’auteur.

En résumé : Un très beau texte poétique sur le thème très vaste du voyage ! 

Ma note : 8/10


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Avez-vous déjà lu un ouvrage de Stéphane Boudy ? Avez-vous envie après avoir lu cette chronique ?
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-Zélie-

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