mardi 28 mars 2017

[Interview]Magali Laguillaumie répond à quelques questions

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? Je vous ai parlé, il y a peu, d'un recueil de nouvelles, Nouvelles que le vent m'a soufflées, je suis heureuse aujourd'hui de vous faire lire mon interview de Magali Laguillaumie. Bonne lecture.

1 °) Bonjour Magali, bienvenue sur le blog « les livres de Zélie », pourriez-vous vous présenter aux lecteurs pour qu’ils puissent faire votre connaissance ?

Bonjour Zélie. Cette première question est sans doute la plus difficile pour moi, je n’ai pas pour habitude de me présenter aux lecteurs, peut-être parce que je considère que ce qui compte c’est l’ouvrage et ce que dit l’auteur dans un ouvrage plus que l’auteur lui-même. C’est du moins ainsi que j’appréhende mes auteurs préférés. 

Bon parce que c’est pour vous et pour eux, je vais tenter...

Je suis toute neuve dans le monde de l’édition, mais pas dans l’écriture, que j’ai toujours gardée de côté, il m’arrive bien souvent de créer des scénarios sans toutefois les écrire, depuis très longtemps. Une sombre histoire de laisse m’a fait replongée dans l’écriture, je crois Zélie que vous avez beaucoup aimé cette nouvelle, justement, sachez qu’elle fait partie d’un épisode que j’ai réellement vécu. Il y a environ 8 ans, et c’est ainsi que j’ai replongé ma plume, ou plutôt mes doigts sur le clavier pour autre chose que du secrétariat. J’ai également des poèmes et des chansons qui traînent dans mes tiroirs... 

2 °) Depuis combien de temps écrivez-vous ? Quels genres de textes ? Avez-vous des rituels ?

Comme je vous le disais, je n’ai jamais cessé d’écrire dans ma tête, mais souvent, les idées me viennent en voiture et cela n’est pas très pratique pour écrire. Je ne suis pas un auteur prolixe comme mon mentor Stephen King, en moyenne il me faut deux ans pour écrire un ouvrage, parce que je travaille à l’inspiration, je sais c’est honteux, mais quand l’idée est bonne, et que le plan et les personnages se mettent en place d’eux-mêmes, c’est que l’histoire sera bonne, ou j’ai plaisir à le croire....

Je n’ai pas de genre dans l’écriture, même si en tant que lectrice j’ai un grand faible pour le Polar, la SF, je ne veux pas me fermer de porte dans la création. Mes textes sont souvent emprunts, d’après ceux qui me lisent, d’une touche de psycho, de sentiment, et surtout mon but est de laisser toujours le lecteur prendre ce qu’il veut, penser ce qu’il veut, j’ai envie de l’émouvoir et de le faire réfléchir tout à la fois, sur lui-même et le monde qui nous entoure. 

Hormis mon addiction à la nicotine... et la musique, je n’ai pas de rituel. Je me sens incapable d’écrire sans une musique qui non seulement m’inspire, mais m’aide également à donner le rythme de l’ouvrage. Il peut m’arriver d’écrire sans musique, mais souvent je trouve que c’est plat, il y a un groupe qui sait m’inspirer plus que les autres d’ailleurs, sans doute leur rythme et la voix du chanteur font écho à ceux que j’ai envie de dire ou ne pas dire, dans un ouvrage.

3 °) Comment vous est venue l’idée de ce recueil de nouvelles ? 4 °) Quelles ont été les étapes de sa rédaction puis de sa publication ?

Houlala, c’est une longue histoire...

Après mon premier roman Bien sous tous rapports, dont les lecteurs ne me disaient que du bien, je me suis mis un peu beaucoup, la pression, je voulais faire mieux plus fort, etc., etc., ce qui fait que j’ai découvert l’angoisse de la page blanche... ça a duré presque un an et quelques mois, très frustrant... Et puis grâce au Trophée Anonym'Us, grâce à son équipe et à ses jurés, cela a fait tilt. Même si la nouvelle est quelque chose de difficile, le format court m’impressionnait moins que de faire un roman de deux cents pages et cela tombait bien, j’avais des idées pour ce recueil, mêler à des pans vrais de ma vie d’autres imaginaires. La rédaction s’est déroulée sans trop d’accrocs, je regrette juste de ne pas avoir réussi à en rédiger 10 comme je me l’étais imposé au départ. Ensuite vint le temps de la correction, ah je déteste les corrections, parce qu’à force de lire et relire, on fini par détester ce qu’on à écrit, au mieux, au pire, je vous laisse imaginer... Pour la publication, sachant que les nouvelles ne sont pas forcément porteuses dans les maisons d’édition, j’ai préféré faire appel à Atramenta, que j’avais découvert pour la version numérique de mon roman policier. J’ai donc préféré l’auto-édition et ne le regrette pas.

°) Pouvez-vous nous parler de vos autres livres ?

Comme je vous le disais, je ne suis pas un auteur prolixe, donc la liste sera courte.

Un premier texte, inspiré de la Laisse est disponible dans l’ouvrage collectif « Contes et Légendes d’Eure-et-Loir », volume 2 aux éditions Ella. Dix-sept auteurs vous feront voyager au gré de leur imagination avec des contes et légendes dépeignant les différents bocages de l’Eure et Loir. La laisse, renommée pour les besoins de cet ouvrage, Mystérieuse forêt de Senonches, y prend une tournure plus féerique.

De cette première aventure littéraire est né Bien sous tous rapports, un roman policier où s’entremêlent l’enquête proprement policière et les investigations des adolescents dont la mère vient d’être assassinée. Je vous laisse découvrir son résumé :

« Dans le commissariat de la ville de Saint Alix, c’est l’agitation. Un meurtre vient d’être commis au sein du lycée de cette petite ville tranquille du Perche Ornais. Jérôme, un professeur admiré de tous passe sous le feu des questions des officiers de police judiciaire...

Tout l’accuse, pourtant, un doute subsiste dans l’esprit du commissaire Garotti. Serait-il possible que cet homme à l’apparence douce et posée soit l’auteur du crime de Lola Delague, parente d’élève appréciée ? Ce mode opératoire, ce n’est pas la première fois qu’il le rencontre, le commissaire aurait-il affaire à un tueur en série ?

Entre les investigations du commissaire Garotti flanqué de son inséparable adjoint Garnier, la fouille en règle de son domicile par Clara, fille de Lola, une adolescente déterminée, les secrets et les errances de chacun vont peu à peu se dévoiler.

L’enquête menée par les deux policiers révélera que les protagonistes de cette histoire ne sont pas tous des gens “Bien sous tous rapports”. »

Je me suis attachée, dans cet ouvrage, à ne juger aucun de mes personnages, pour justement laisser libre le lecteur de ses opinions. Ce n’est pas toujours facile. Il y a des personnages que j’aime plus que d’autres, bien évidemment.

°) Un dernier pour donner envie de vous lire ? 

Hum, mais c’est la question la plus difficile, ça ! 

L’avantage du recueil de nouvelles, c’est que vous n’êtes pas obligé de le lire d’une traite (quoique... y en a qui se laisse avoir...), le désavantage de ce recueil, comme de mon roman Bien sous tous rapports, c’est que j’entraîne tellement bien le lecteur que souvent, il décide de tout lire d’une traite... Si vous aimez la variété de ton et d’histoire, je crois que Nouvelles que le vent m’a soufflées vous satisfera et peut-être, je l’espère vous laissera tout chose quand vous le refermerez. Et puis, il y a quand même un petit challenge, tenter de deviner quelles histoires sont vraies, qu’elles sont celles qui ne sont là que pour vous faire, rêver, rire ou pleurer...


Merci, Zélie, de cet échange et belles lectures à toutes et tous ! 
 
Merci à toi, Magali pour cette belle lecture et ce bel échange. 


Nous pouvons retrouver Magali Laguillaumie sur son site Internet : http://www.magalilaguillaumieauteur.fr/index.html

Ou sur Facebook 

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Qu'avez-vous pensé de l'interview ? 
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-Zélie-

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