Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? On se retrouve pour une nouvelle interview. J'ai eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Alex Evans qui a écrit Skinwalkers (le lien est dans le titre pour retrouver la chronique). Je le remercie très vivement !!!
1°) Bonjour Alex Evans, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour
et merci de m'avoir invitée sur votre blog. Je suis une auteure de
fantasy assez éclectique, puisque j'écris aussi bien de la high fantasy que du paranormal, en passant par le steampunk, comme Sorcières associées qui sortira chez Actu SF en Février 2017. Certains de mes romans sont publiés
chez des éditeurs, alors que d'autres le sont en autoédition. Les
intrigues se déroulent dans plusieurs univers parallèles, dont le nôtre,
à différentes époques. Ce qui
est particulier dans mes récits, c'est l'existence d'une magie qui évolue de façon
cyclique : elle peut être présente dans un univers pendant des siècles,
puis disparaitre
pendant quelques millénaires, le temps que les gens l'oublient
complètement. À chaque fois, son apparition et sa disparition créent des
bouleversements politiques et sociaux. Dans le cycle des Épopées
Urbaines dont Skinwalkers fait partie, la
magie a disparu au moment des Grandes Invasions en Europe, vers 950 pour
réapparaitre discrètement au milieu du 20ème siècle. 2°) Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
Je
voulais faire un roman en suivant les canons de l'urban fantasy
"classique" avec pour décor une petite
ville américaine modèle etc... sauf que pour avoir réellement vu des
petites villes américaines, j'ai vite trouvé le cadre trop étriqué. J'ai
donc épicé les choses en décidant que la petite ville serait habitée
par des indiens et donc j'ai passé pas mal de temps à me documenter sur
la vie des indiens modernes et leurs légendes anciennes... Leur représentation
des animaux est très différente de celle qu'on a en Europe. Par exemple,
le loup, à cause de ses mœurs sociales est considéré comme un animal
sympa, le modèle du parfait guerrier, solidaire de sa tribu et très doué
pour le travail en équipe. Bref, à des kilomètres de l'alpha arrogant
et agressif qu'on voit dans la plupart des romans d'urban fantasy. Du
coup, cela m'a permis d'écrire une histoire totalement différente, même
si je fais des clins d’œil appuyés à certains clichés: le club de motards-garous en est un aux États-Unis.
3°) Comment avez-vous fait pour éditer votre roman ?
Rien de bien extraordinaire: le faire lire à quelques personnes et Antidote!
4°) Avez-vous une routine ou des habitudes pour écrire ?
Non, sinon je n'écrirais pas une ligne! J'écris partout dès que j'ai 5 min.
5°) Quelques mots pour mes lecteurs pour leur donner envie de lire votre roman.
Je
dirais que Skinwalkers est un croisement entre Buffy contre les vampires
et une histoire de mon cru, le tout assaisonné de légendes indiennes,
de vraies tranches de vie à l'américaine et... de ma version très
personnelle de la légende de la Fée Morgane. On voyage entre le
Sud-Ouest de la
France, Dunkerque et les États-Unis, où on se rend à San Francisco et au
Mont Shasta, un endroit sur lequel courent réellement de
nombreuses légendes urbaines: il y existerait un portail entre les mondes, des ruines atlantes... Contrairement
à
Buffy, l'héroïne est particulièrement gaffeuse et manque sérieusement
d'enthousiasme pour son job de chasseuse de démons. Une anti-héroïne, en
somme! Elle va passer la plus
grande partie du récit à enchaîner les catastrophes. Cependant, elle va
apprendre à s'en sortir et découvrir en elle des ressources
insoupçonnées...
Un grand merci à Alex Evans pour sa participation, n'hésitez pas à aller lire son livre.
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Elle vous a plu l'interview ?
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-Zélie-
Une super interview, super intéressante, bravo :D
RépondreSupprimerMerci :)
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