Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? Une interview pour clôturer cette semaine ! J'ai posé quelques questions à Marine Noirfalise dont je viens de lire le deuxième roman, les petits pains d'épices, que je ne peux que vous inciter à acheter et à lire !
1°) Bonjour, Marine, peux-tu te présenter rapidement à mes
lecteurs ?
Bonjour à tous ! J’ai 26 ans (née en 91), pas encore
d’enfants (mais plus tard certainement), je vie en Belgique à
Court-Saint-Etienne avec mon chéri que j’ai rencontré au boulot
il y a de cela 3 ans. Après des études en communication et un
master en édition à l’UCL, je me suis bizarrement retrouvée à
travailler dans le Contact Centre d’une grande banque, un endroit
dynamique où je me plait beaucoup. La lecture est mon passe-temps
favori (ainsi qu’acheter, commander, collectionner, sentir… des
livres) mais j’aime aussi beaucoup le sport. Je fais du basket-ball
en club et du tennis en été. La news la plus récente en date :
je viens d’adopter deux petits chatons avec mon compagnon. Deux
sœurs : Choukran (référence à OSS117 pour ceux qui
connaissent) et Jeeka (parce que « JK » Rowling) !
2°) Depuis combien de temps écris-tu ?
Je n’ai jamais pensé devenir écrivain. J’ai toujours aimé les
rédactions à l’école mais je préfère lire et de loin. J’ai
écrit mon premier roman « Warwick Castle » (qui va
sortir en mai 2018 rebaptisé) à cause (ou grâce ?) à un
concours organisé par les éditions Charleston. C’était en 2016.
3°) Tu as déjà écrit deux romans, explique-nous un peu le topo
des deux ?
Warwick Castle est donc un roman historique dans le style de la série
Downton Abbey. On y retrouve le même décor mais ce sont mes propres
personnages qui s’y développent. Principalement Sofia, Adeline et
Lily, trois sœurs, filles du Comte Foxbury, qui ont chacune des
secrets et une vie qu’elles aimeraient voir un peu plus trépidante
dans ce contexte de guerre. L’histoire se déroule au début du
XXème siècle en Angleterre.
Mon second roman, « Les petits pains d’épices »,
raconte l’histoire d’une jeune alsacienne qui rêve d’ouvrir
une maison d’édition. Elle va donc commencer par le début,
chercher à construire sa structure juridique, sa ligne éditoriale
et puis bien entendu son premier auteur. Mais cela ne s’annonce pas
si facile qu’elle le pensait. Elle va devoir chercher et voyager
avant de publier son premier titre.
4°) Comment as-tu eu l’idée de tes deux romans ? Un flash,
une idée longuement mûrie ?
J’ai écrit le premier car le thème du concours Downton Abbey
m’attirait énormément. Etant une grande fan de la série TV, je
me suis dit que je pourrais essayer. J’ai inventé mes personnages
et puis ai cherché à développer leurs pérégrinations. Je n’aurai
jamais cru être capable d’écrire toute une histoire mais voilà…
ça s’est fait ! J’en ai été la première étonnée.
Le processus d’écriture du suivant était un peu différent. Je
n’avais pas de délai timing ni de thème précis. J’ai écrit un
récit qui me tenait à cœur et qui, d’une certaine manière,
était un peu une manière de vivre ce rêve que j’avais depuis mes
études par procuration. J’ai ensuite pioché des éléments dans
mon quotidien, parmi mes connaissances et dans bien d’autres
endroits encore pour construire mes personnages et le décor dans
lequel Cathel a vécu pendant quelques mois sur mon PC. Une idée un
peu plus réfléchie mais que j’ai aussi écrit assez rapidement.
En quatre-cinq mois l’histoire était bouclée.
Enfin, je tiens quand même à dire que ma maman m’a, à plusieurs
reprises, dit « Et pourquoi toi tu n’écrirais pas un
livre ? »… ce qui a pu faire pencher la balance.
5°) As-tu des rituels (café, thé, petits gâteaux) ou des moments
spécifiques pour écrire (le matin, dans les transports) ?
Je n’écris que lorsque je suis devant mon MacBook, chez moi.
Généralement, avec de la musique dans les oreilles pour ne pas être
distraite par le reste (humm mon chéri jouant à Fifa par exemple)
et pour être immergée dans mon monde. Je réfléchis toute la
journée, quand je vais dormir, quand je vais travailler et je prends
des notes dans un petit cahier quand j’ai une idée qu’il ne faut
pas que j’oublie en tête. Je ne mange pas en écrivant mais j’aime
boire un thé ou un café latte avant de commencer ou quand je
suis en manque d’imagination pour le paragraphe suivant.
6°) Quelles ont été les étapes de fabrication de ton livre ?
(de l’écriture à la publication)
Pour le premier, j’ai écrit le livre de janvier 2016 à mars/avril
2016. J’ai ensuite relu de mon côté mais je ne suis pas une
grande spécialiste de l’orthographe bizarrement. J’ai soumis mon
texte au concours Downton Abbey en mai et les résultats étaient
connus fin juin. Ne faisant pas partie des lauréates, je me suis
retrouvée avec un manuscrit sur les bras et j’ai trouvé bête de
ne pas le faire connaître au grand public. J’ai donc choisi de
travailler avec Librinova que beaucoup de ME proposent quand on est
jeune auteur et que Marie Vareille m’a également recommandé. J’ai
demandé à un ami graphiste de me créer une couverture et j’ai
acheté le pack DUO numérique+papier qui m’a permis de proposer
des exemplaires papier à mes connaissances. En attendant que le
miracle (vendre 1000 exemplaires numériques) se produise sur
Librinova, j’ai décidé d’envoyer mon manuscrit à des éditeurs.
J’ai eu plusieurs mails de refus mais aussi plusieurs réponses
positives de maisons d’éditions qui demandaient une participation
monétaire de l’auteur (de l’ordre de 1000 voir 1500 EUR).
N’ayant pas trop d’argent à dépenser là-dedans, j’ai
continué à chercher. Et puis un jour, j’ai reçu un mail d’une
toute petite maison, née en 2016 qui me demandait si je disposais
encore des droits car mon roman avait passé la première étape de
leur comité de lecture. Ils étaient intéressés ! Je me suis
empressée de répondre et puis j’ai attendu… attendu. Il y a
encore eu quelques échanges de mails plus tard et finalement, la
décision est tombée. Mon livre rejoindrait leur catalogue !
JOIE ! Je ne peux pas encore en dire trop car c’est une ME
toute jeune qui joue beaucoup avec la révélation des couvertures et
des auteurs sur Facebook. Mais ne vous inquiétez pas, vous saurez
tout ce qu’il faut savoir dans le courant du mois de décembre. La
seule chose un peu « triste » est que cette ME ne peut
pas encore acheter de stock énorme de livres. Le roman ne sera donc
pas disponible en librairie (en rayon). Les lecteurs pourront soit le
commander à leur libraire (qui le fera alors venir par commande
individuelle) ou l’acheter directement en papier via Amazon. Mais
au moins, le livre sera disponible en papier et fera partie d’un
catalogue. J’ai hâte !!!
En ce qui concerne « Les petits pains d’épices », j’ai
écrit le récit à mon aise, l’ai soumis au Prix du Livre
Romantique (que je n’ai pas gagné sniff sniff) et ai décide de
réitérer l’expérience Librinova (mais uniquement en numérique
pour des raisons logistiques). Si je ne trouve pas un éditeur dans
les prochains mois, j’envisagerai peut-être de rajouter la version
papier à la version numérique de Librinova. Car c’est toujours
bien d’avoir une copie physique à tenir en main ! Pour le
moment, j’ai déjà envoyé mon manuscrit à une dizaine de ME et
j’ai proposé des SP aux blogueurs pour essayer de gagner en
visibilité. L’objectif « 1000 ventes numériques sur
Librinova » tient toujours pour tenter de rejoindre le
programme « En route pour le papier ».
7°) Pourquoi avoir choisi le monde de l’édition comme
thème ?
Lorsque je terminais mon bachelier en communication, je suis par
hasard tombée sur le master en édition à l’UCL et j’ai tout de
suite pensé « ça, c’est pour moi ». Etant fan de
livres, cela coulait de source. J’ai rejoint le programme, ai fait
un stage aux éditions du Lombard et ai commencé à chercher un job
dans l’édition. Malheureusement, les places sont très chères,
surtout en Belgique où il y a moins de ME… Puis, j’ai reçu un
coup de téléphone de mon employeur actuel pour dire qu’il offrait
des CDI à des gens « comme moi ». J’ai donc accepté
le job et ai renoncé à mon rêve de travailler dans ce milieu
merveilleux (bien que mal payé) qu’est l’édition. Cependant,
l’idée m’est restée en tête et j’avais déjà les
connaissances « de base » pour le parcours (même si je
ne l’ai pas vécu personnellement). J’ai donc en quelque sorte
décidée de quand même vivre mon rêve. Par procuration, grâce à
Cathel !
8°) Dernière question : Je te laisse dire un dernier mot aux
lecteurs pour les inviter à lire ton roman, les petits pains
d’épices.
Tout d’abord MERCI ! Car sans les blogueurs et les lecteurs,
les jeunes auteurs n’auraient aucune chance de percer dans le
milieu. Le programme Librinova est très sympa mais il nécessite
1000 téléchargements en moins d’un an pour oser atteindre le
programme « En route vers le papier ». C’est très
difficile quand personne ne nous connaît. Alors, comme c’est
bientôt Noël, n’hésitez pas à soutenir le monde de
l’autoédition. Vous pouvez découvrir mon récit pour 3 EUR (c’est
moins qu’un burger au McDo) et vous l’aiderez à monter dans les
classements. Ce serait le plus beau cadeau de Noël que vous puissiez
faire à une
jeune-auteure-qui-a-besoin-d’argent-pour-nourrir-ses-chatons-et-qui-rêve-de-publier-ses-pains-d’épices !
Un grand merci à Marine pour ses superbes réponses et pour nous avoir expliquer son parcours. Je vous conseille de lire son roman, j'ai beaucoup aimé !
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Avez-vous aimé l'interview ? Est-ce que cela vous a donné envie de découvrir les petits pains d'épices ?
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-Zélie-
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