Bonjour, comme vous le savez, j'ai crée une adresse mail pour le blog. Je l'avoue, j'ai un peu oublié de la consulter au début et j'ai loupé quelques mails. Mais j'ai eu le bonheur d'avoir un mail me proposant une lecture, il s'agit de Filiations d'Agnès Janin.
Je vous laisse lire l'article et je vous retrouve un peu plus bas pour vous donner mon avis.
Je vous laisse lire l'article et je vous retrouve un peu plus bas pour vous donner mon avis.
Présentation :
Titre : Filiations
Auteur : Agnès Janin
Edition : Edition du désir
Genre : Poésie
Nombre de pages : 71 pages
Résumé :
Je suis une funambule, je marche sur un fil tendu entre mes aïeux et mes descendants. Je déambule le long d’une lignée, me retourne un peu derrière, regarde beaucoup devant, incarne le présent. Je suis fille, je suis femme, je suis mère. De ce que l’on reçoit, de ce que l’on se crée, de ce que l’on donne, ce livre a éclos en échos. Voici seize fils qui tissent nos vies d’enfant, de parent, d’être humain.
Mon avis :
Ce livre est une poésie à lui tout seul.
Le format et la présentation est très recherché. Nous avons face à nous un livre carré avec une photographie et un texte accompagnateur ou alors c'est peut-être la photographie qui accompagne le texte, allez savoir. C'est un très beau texte en tout cas. Les mots sont pesés, les mots sont recherchés, les mots sont écrits. Les photographies sont d'une rare qualité et il y a tout un message derrière chacune d'elle que c'est simplement beau à voir.
Sur quoi porte ce livre ?
Sur des points de vie, sur des moments de la vie d'une femme, des instants T.
Ce livre prends aux tripes par sa sincérité, l'auteur se livre, se montre aux autres et c'est un exercice très compliqué mais réussit avec grand brio par Agnès Janin.
Et je vous laisse avec cette charmante vidéo faite par la maison d'édition pour présenter le livre....Une très belle idée !!!
Je remercie de nouveau Agnès Janin pour m'avoir permis de lire son livre et d'avoir accepté de répondre à quelques questions présentes ci-dessous.
Ma note : 8/10
L'interview :
1°) Pourriez-vous vous
présenter aux lecteurs ?
Exercice délicat… 34 ans, deux enfants, une thèse en biologie
derrière moi, la lecture qui fait partie de ma vie, l’écriture qui a toujours
été là, tarie parfois mais coriace et opiniâtre, qui éclate aujourd’hui sous
des formes variées mais toujours dans cette même jouissance des mots.
2°) Petit portrait
chinois
Si j'étais une fleur : pas une mais un champ entier de
fleurs.
Si j'étais une saison : impossible de choisir entre ces
quatre pans d’un même fabuleux cycle (qui tend, hélas, à s’anéantir).
Si j'étais un animal : un crapaud, magie de leur
effervescence printanière…
Si j'étais un personnage de roman : tant qu’à faire, un
personnage s’offrant la rédemption, un personnage de roman de Jeanne Benameur, ou
alors, du côté du théâtre, un personnage de Koltès, le dealer (ou le client) de
« Dans la solitude d’un champ de coton ».
Si j'étais un objet : un rasoir, pour faire partie de
l’intimité des hommes.
3°) Pourquoi avoir
écrit ce roman ?
Il s’agit plutôt d’un récit poétique né d’une expérience
personnelle très intense me donnant envie de poser des mots à partager sur
l’intensité d’une filiation, des fils qui nous tiennent, nous tissent, de ces interrogations
perpétuelles sur notre origine à ces élans organiques qui nous amènent à
transmettre.
4°) Comment avez-vous
fait pour le faire publier ?
J’ai sollicité plusieurs petits éditeurs acceptant des envois
par e-mails (notamment pour des raisons très terre-à-terre de budget) dont la
ligne éditoriale correspondait à ce texte. La plupart ont été très
encourageants malgré leur refus. Jean-Marc
Blancherie des Editions du Désir m’a fait part de son intérêt me demandant de
le recontacter le mois suivant. Et l’aventure commençait…
5°) Pourquoi avoir
choisi d'associer une photo à un texte et est-ce vous qui avez réalisé les
clichés ? Si oui, comment avez-vous fait pour mettre en scène les
photographies ?
Quelque part, ce livre est presque comme un condensé intimiste
de mon album photo personnel. Chaque texte associé à sa photo forme pour moi un
diptyque ouvrant un pan sur l’imaginaire de chacun. L’image ne soutient pas
exactement les mêmes évocations que les mots mais les complète souvent très
justement et donne une part organique au côté parfois un peu minéral des mots
dans ce « recueil ». Toutes les photos ont été réalisées par mes
soins après l’écriture des textes. J’ai laissé flotter les mots dans ma tête
parfois quelques secondes, parfois quelques semaines, jusqu’à ce qu’une image
prenne forme et vie. J’en ai abandonné certaines, se révélant finalement
insatisfaisantes après les avoir réalisées, ai attendu que d’autres, plus
justes, émergent. Ces photos sont volontairement prises sur le fil, de façon
introspective. J’ai voulu y laisser la part belle à la spontanéité et à la
maladresse qui parfois portent un peu de cette grâce de l’instant suspendu.
6°) Un mot, une phrase
pour convaincre les lecteurs de lire votre roman ?
« Le
bruit, le mouvement, la lumière, toujours, encore, bercement infini. La fin, le
début, c'est ici que tout se mélange. »
7°) Quels sont les moyens pour vous
retrouver sur la toile ?
Une page
Facebook (bien que je ne maîtrise pas encore beaucoup ce média) :
Un site qui
me permet de laisser libre court à mon imagination :
Que pensez-vous du thème de la filiation dans la littérature, c'est quelque chose qui est souvent abordé ? Faites-vous de la généalogie ?
-Zélie-
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