Coucou,
voici l'article prévu pour le 1er septembre. Bonne lecture !!!
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, juste en dessous de
l'article !!!
Au
hasard de mes choix dans ma bibliothèque préférée, j’ai pris un
livre, que j’ai ensuite laissé de côté deux ou trois jours, le
temps de finir les autres. J’ai repris ledit livre, je l’ouvre et
là, je le dévore (miam !!!). Après lecture du livre, je me suis
dit qu’il fallait faire quelque chose de plus. Je me suis rendue
sur le site Internet de l’auteur pour en savoir un peu plus sur lui
: Bernard
Simonay, site officiel. Le site est très complet avec le premier
chapitre pour chaque livre (comme ça, si vous souhaitez vous faire
un avis avant, vous pouvez). J’ai constaté que l’on pouvait le
contacter, je me suis donc laissée tenter. Après réponse, très
rapide de sa part, je me suis permise de lui envoyer quelques
questions, à laquelle il a eu la gentillesse de répondre. Elles se
trouvent un peu plus bas dans l’article. Mais tout d’abord,
présentation.
Biographie
de l’auteur
: Elle sera succincte car je vous invite à aller lire celle qu’il
a écrite lui-même. Bernard Simonay est un écrivain français né
en 1951 à Paris (un parisien, mais un parisien campagnard !!!). Il a
fait des études de maths avant de commencer à écrire sa première
œuvre Phénix,
publié en 1986 (et oui, je n’étais pas née), les deux autres
tomes de la trilogie suivront à deux ans d’intervalle. Ils
formeront Le
cycle de Phénix,
trilogie de fantasy. Voici sa photo pour pouvoir le reconnaître dans
la rue ou dans un salon (du livre).

Je
vais maintenant vous laisser lire le résumé du livre : Les
enfants du volcan.
Résumé
du livre : La Chaîne des
volcans d’Auvergne, il y a huit mille ans… Noï-Rah, (l’héroïne)
dont le nom signifie « celle-qui-apporte-la-lumière », a dix ans
et vit dans un petit village de pasteurs agriculteurs. Au moment de
sa naissance, une prophétie a prédit qu’elle apporterait de
profonds bouleversements dans l’existence des siens. Enlevée par
les khorgs qui habitent le pays inquiétant où les montagnes
crachent le feu, elle va vivre de multiples aventures, affronter des
ennemis impitoyables acharnés à sa perte, mais aussi rencontrer
l’amour et la passion. Son intelligence remarquable lui permettra
de faire plusieurs découvertes, comme l’écriture. Son courage la
poussera à prendre la défense des plus faibles face à la brutalité
du terrible Rogh, chef de la tribu des chasseurs. Mais surtout, un
lien étrange la relier a à un volcan, l’impressionnant Pa’hav,
dont tous redoutent les colères. Cette relation singulière fera
d’elle une femme hors du commun, appelée à devenir la mère d’une
nation.
Interview :
Lize
: Pourquoi avez-vous choisi de travailler sur le thème de la
préhistoire ?
Bernard
Simonay : J’ai toujours aimé les romans sur la préhistoire, ceux
de Rosny Aîné comme ceux de Jean Auel. J’aime aussi beaucoup
l’Auvergne des volcans. Sachant que certains d’entre eux étaient
encore en activité il y a 6000 ans, j’ai eu envie d’aller y
faire un tour. 6000 ans, c’est une fraction de seconde en regard de
la durée de vie de la Terre. Et ces volcans ne sont pas éteints,
ils ne sont qu’endormis. Il est très possible que l’un d’eux
décide de se réveiller un jour ou l’autre…
Lize
: J'ai vu à travers la liste de vos livres que les sujets de vos
livres sont assez différents les uns des autres, comment faites-vous
pour les choisir ?
Bernard
Simonay : Le choix des thèmes de mes romans ? C’est un peu comme
un voyage. Selon que l’on se rende en Asie, en Afrique ou en
Antarctique, le décor sera différent. Et j’adore voyager. Pour un
roman, il faut aussi rajouter la dimension temporelle, l’époque.
Cela fait beaucoup de critères sympathiques pour organiser un voyage
« littéraire ». Je me laisse guider par l’intuition, par l’envie
d’aller quelque part, à une époque donnée. Pourquoi ? Mystère.
L’intuition est un phénomène que l’on a beaucoup de mal à
expliquer. L’idée d’un roman surgit d’un coup, comme ça, sans
qu’on sache pourquoi. Mais quand elle surgit, tout se met en place
comme par miracle.
Lize : Les
enfants du volcan est un livre riche
en renseignements sur les techniques et les inventions de l'époque.
Quelles inventions ou techniques avez-vous le plus (re)découvert,
hormis l'écriture (bien entendu) ?
Bernard
Simonay : Toutes celles qui étaient connues à l’époque, la
poterie, le tissage, la construction des maisons, l’utilisation de
certains outils et de certaines armes, comme l’arc, qui commençait
à peine à remplacer l’antique propulseur. La sédentarisation a
obligé les hommes à faire preuve d’inventivité pour améliorer
leurs conditions de vie.
Lize
: L'Auvergne, où se déroule l'ensemble du roman, est une magnifique
région, vous y êtes-vous rendu pour vous imprégner de l'atmosphère
?
Bernard Simonay :
Plusieurs fois. J’ai aussi beaucoup lu et vu des documentaires,
pour découvrir des petits détails intéressants, comme ces grottes
qui soufflent de l’air glacial à proximité même des volcans.
Lize : J'ai lu le roman
préhistoire Les enfants de la Terre
de Auel, l'avez-vous lu ? Si oui,
qu'en avez-vous pensé ?
Bernard
Simonay : J’ai lu la série, sauf le dernier. C’est excellent. Je
pense qu’il est difficile de faire mieux. C’est pour cette raison
que j’ai choisi une autre époque, celle qui précède la période
historique. Jean Auel réunit tous les ingrédients qui font les
grands romans : une héroïne volontaire, belle et attachante, des
coups de théâtre, une grande richesse dans la création de
l’atmosphère et du décor, des rebondissements et une exploitation
exhaustive de tous les thèmes de la préhistoire. C’est aussi une
histoire intemporelle, qui décrit tout ce que peut rencontrer une
femme dans notre monde. Et l’époque n’y change rien, même si le
machisme a tendance à reculer aujourd’hui. Il y a encore beaucoup
de chemin à faire avant de pouvoir nous prétendre civilisés.
Lize
: J'ai vu que vous aviez mis un peu de vous-même dans votre livre
avec la référence aux renards de votre enfance. Mettez-vous
toujours une référence aussi précise dans vos autres romans ?
Bernard Simonay : C’est
une coïncidence involontaire. Je n’aime pas parler de moi dans mes
romans. J’évite même d’utiliser des prénoms de mon entourage,
afin que mes proches ne se croient pas « inclus » dans mes romans.
Lize : Une dernière petite
question : A quelle fréquence écrivez-vous ? (je sais que ce n'est
pas toujours régulier mais en règle générale). Avez-vous un
moment de la journée où vous aimez écrire plus qu'à d'autres
moments ? Avez-vous un lieu où vous aimez écrire également
?
Bernard Simonay : J’écris
en moyenne 3 romans tous les 2 ans. Je n’ai pas de moments
privilégiés. L’inspiration n’a pas d’heure. J’écris
généralement dans mon bureau, mais je peux aussi prendre des notes
ou même écrire des chapitres à l’extérieur, dans un café ou un
restaurant quand je suis en déplacement. Le bruit ne me gêne pas.
Quand j’écris, je n’entends plus ce qui se passe autour de moi.
Mon avis:
Les enfants du volcan
est un BON livre. Il nous dépayse, il nous transporte dans l’époque.
Les personnages sont attachants, on a envie de savoir ce qui va leur
arriver. Les descriptions sont bien faites, ce qui nous permet de
voir les paysages décrits ou les personnages, les outils, les
animaux. Il réunit tous les ingrédients qui font un bon livre. A
lire !!! (N’oubliez pas que vous pouvez aussi me donner votre avis
par hibou).
Je vous laisse
admirer Pa’hav/Pavin, héros de ce roman.

Zélie
