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vendredi 10 juillet 2020

[Série]Las Chicas del cable (saison 5, partie 2)

Bonjour à tous, je vous retrouve aujourd'hui, vendredi, pour un article "Série" et pour vous parler de ma dernière série vue, Las Chicas Del Cable ou les demoiselles du téléphone, qui est maintenant terminée avec la diffusion au début du mois sur Netflix de la partie 2 de la saison 5

Pour relire mes avis sur les précédentes saisons, je vous invite à cliquer sur les liens ci-contre : Saison 1 à 4, saison 5, partie 1.  

ATTENTION SPOILER SPOILER SPOILER !!!!!!


Résumé de la partie 1 et annonce de la partie 2 :

La première partie de cette saison 5 de Les Demoiselles du téléphone prenait place au cœur de l’Espagne déchirée par la guerre civile et se terminait alors avec Madrid tombant dans les mains des nationalistes. Lidia et ses amis voyaient ainsi leurs derniers espoirs se briser et leurs vies basculer tragiquement. Quand la série reprend, Lidia et ses amis se retrouvent au sein d’un camp de prisonniers et, alors quand sa pire rivale exerce sa vengeance, elles doivent redoubler d’audace dans leur lutte contre le régime franquiste. Pendant ce temps, Francisco mijote un plan pour les libérer.

Mon avis : 

Après avoir eu les premiers épisodes autour du 14 février dernier, nous avons les 5 derniers épisodes il y a quelques jours, le 3 juillet. Même en m'imposant un épisode par jour, il est clair que la saison 5 n'allait pas faire long feu. J'ai réussi à tenir mon rythme tout en étant triste de les quitter. 

C'est toujours aussi sympathique de retrouver les demoiselles du téléphone qui sont un peu loin de la compagnie de téléphone du début mais le téléphone occupe une place très importante tout de même. Je pense à un moment en particulier, à l'accouchement par téléphone interposé. 

Nous avions laissé Lidia dans une sale posture dans un camp de prisonnières avec comme directrice la mère de Carlos, Carmen. Lidia l'a pensait morte mais elle a su renaître de ses cendres pour faire vivre un vrai calvaire à Lidia et à ses amies. Elle a la haine tenace quand même. 

Le rythme est assez intense, entre le camp de prisonnier où Carmen fait vivre un enfer à Lidia ou les tractations à l'extérieur pour trouver des plans et les mettre en application ensuite. Il y a des différences entre l'univers du camp de prisonnier et l'extérieur où le luxe et la luxure sont de mise. 

Les deux derniers épisodes sont assez intenses parce qu'il s'agit de fuir d'Espagne à bord d'un train (sympathique lien avec le premier épisode et les débuts de la relation entre Lidia/Alba et Francisco) avec presque 200 femmes. J'ai trouvé les deux morts de la saison particulièrement bien réussis dans la réalisation et dans l'histoire. Comme quoi, on peut en venir à aimer les méchants parfois ou en tout cas à leur trouver des points positifs. 

Par contre, je suis triste de la fin de la saison et de la série car je la trouve très triste et pessimiste.  Les 4 filles, solidaires jusqu'au bout, se sacrifient pour le train. Je trouve cela très noble mais en même temps très peu crédible. Une seule aurait pu sortir. Je comprends la fin mais je suis triste qu'elle soit aussi triste. Voir Francisco et Pablo impuissant dans leur train en marche est triste. Je sais que c'est une série féministe et donc le sacrifice ultime est compréhensible mais je préfère les happy end dans les séries. 

Les costumes et les décors sont toujours aussi agréables à voir. Je n'ai pas pu trouver beaucoup de photos de la saison 5 partie 2.




J'espère que nous aurons d'autres séries espagnoles d'aussi grande qualité dans les années à venir ! 

En résumé : Un final à la hauteur de la série !

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Et vous ? Qu'en avez-vous pensé ? L'avez-vous regardé? Qu'avez-vous pensé de la fin de la série ?
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-Zélie-




vendredi 20 mars 2020

[Chronique]Le parfum des citronniers de Cristina Campos

Bonjour à tous, je vous partage mon avis sur le dernier livre acheté en librairie avant le confinement. Heureusement que j'ai une tonne de livres numériques qui m'attendent bien sagement sur ma liseuse que je viens de ressortir. Je vous présente donc le parfum des citronniers de Cristina Campos chez Charleston.

Je fais participer cet auteur à mon challenge "Tour du monde littéraire" avec la nationalité espagnols. Je valide donc la cinquième nationalité.   

 

Présentation : 


Titre : Le parfum des citronniers
Auteur : Cristina Campos
Édition : Charleston 
Genre : Contemporain
Nombre de pages : 377 pages

Résumé :


2010, Majorque Marina et Anna, deux soeurs qui ont passé des années sans se voir à la suite d’un désaccord, sont réunies pour signer la vente d’un moulin dont elles viennent d’hériter de la part d’une parfaite inconnue. Tout sépare les deux femmes. Marina vient de rentrer sur leur île natale après avoir couru le monde pour Médecins sans frontières, tandis qu’ Anna, mariée à un homme qu’elle n’aime pas, n’a jamais quitté l’île. Déterminées à percer le secret qui entoure cet héritage mystérieux, les deux jeunes femmes vont tenter de rattraper le temps perdu… car du temps, Anna n’en a plus beaucoup. Et peut-être est-ce justement l’occasion de faire le point sur sa vie, ce qu’elle regrette et ce qu’elle peut encore réparer.

Mon avis :

 
Sachez-le tout de suite, je suis assez partagée sur ce roman. J'ai aimé le lire mais sans ressentir de frissons à la lecture. Ce n'est pas un coup de cœur, ça, j'en suis certaine. Néanmoins, il a de bons côtés que je vais essayer de vous présenter tout en vous indiquant aussi ce qui ne m'a pas enchanté de l'autre. 
 
J'ai adoré le lieu de ce roman, entre l'Ethiopie, un morceau d'Allemagne et surtout l'ile de Majorque que je ne connais pas du tout mais qui donne envie de la découvrir grâce aux descriptions du roman. J'aurais d'ailleurs aimé en savoir plus. Le livre, étant relativement court, je pense que cela aurait été possible. 
 
J'ai un peu moins aimé certaines longueurs dans le texte, ce qui peut paraître paradoxal au vu de ce que j'ai écrit au-dessus. L'action véritable est très peu présente dans ce roman, ce qui implique un rythme un peu haché et peu agréable à la lecture. C'est dommage car de nombreux points auraient pu donner lieu à des moments sympas ou rigolos s'ils avaient été approfondis un peu.
 
J'ai adoré aussi le multilinguisme présent dans le roman, un mélange de majorquin, d'espagnol, d'allemand, présent grâce au cahier de vocabulaire de Marina que l'on retrouve à divers endroits du roman. C'est agréable et atypique. Je l'ai peu vu dans d'autres romans. 
 
J'ai aimé les recettes de pain au début de chaque chapitre (assez long au demeurant). Ces recettes étant ensuite utilisés ou nommés dans le chapitre, cela permet d'avoir envie de les faire à l'occasion. En effet, nous sommes dans une boulangerie accolé à un moulin à vent. 
 
De plus, nous sommes dans une histoire de famille où Marina, la deuxième fille de la maison, est devenue une brillante obstétricienne qui participe à de nombreuses missions de MSF à travers le monde. Cela a permis d'aborder ce sujet mais toujours de manière assez peu développé. J'aurais aimé en savoir plus. Je suis un peu frustrée. Marina et sa soeur, Anna, héritent de la boulangerie, de la maison et du moulin d'une parfaite inconnue. 
 
De nombreuses thématiques sont abordées dans le roman comme les relations mère-fille, l'adoption, les secrets mais j'ai trouvé que l'on allait pas assez loin dans le développement. Les situations sont posées à un moment mais il aurait été bien de les reprendre pour montrer l'intensité. Je pense notamment à la relation de Marina et de sa mère. 
 
Je me suis de plus un peu doutée de la fin de l'histoire. J'aime être surprise et ce ne fut pas le cas. J'ai aussi eu un peu de mal avec certaines réactions de certaines protagonistes comme Armando ou Mathias.  

La couverture est splendide au demeurant !

Résumé : Un roman assez court qui vous emmène à Majorque dans une histoire de famille et de pain !

Ma note : 7/10


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Avez-vous déjà lu des auteurs espagnols ? Si oui, lesquels ?
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-Zélie-