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samedi 18 novembre 2017

[Interview]Marine Noirfalise

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? Une interview pour clôturer cette semaine ! J'ai posé quelques questions à Marine Noirfalise dont je viens de lire le deuxième roman, les petits pains d'épices, que je ne peux que vous inciter à acheter et à lire !



1°) Bonjour, Marine, peux-tu te présenter rapidement à mes lecteurs ?

Bonjour à tous ! J’ai 26 ans (née en 91), pas encore d’enfants (mais plus tard certainement), je vie en Belgique à Court-Saint-Etienne avec mon chéri que j’ai rencontré au boulot il y a de cela 3 ans. Après des études en communication et un master en édition à l’UCL, je me suis bizarrement retrouvée à travailler dans le Contact Centre d’une grande banque, un endroit dynamique où je me plait beaucoup. La lecture est mon passe-temps favori (ainsi qu’acheter, commander, collectionner, sentir… des livres) mais j’aime aussi beaucoup le sport. Je fais du basket-ball en club et du tennis en été. La news la plus récente en date : je viens d’adopter deux petits chatons avec mon compagnon. Deux sœurs : Choukran (référence à OSS117 pour ceux qui connaissent) et Jeeka (parce que « JK » Rowling) ! 


2°) Depuis combien de temps écris-tu ?

Je n’ai jamais pensé devenir écrivain. J’ai toujours aimé les rédactions à l’école mais je préfère lire et de loin. J’ai écrit mon premier roman « Warwick Castle » (qui va sortir en mai 2018 rebaptisé) à cause (ou grâce ?) à un concours organisé par les éditions Charleston. C’était en 2016. 

3°) Tu as déjà écrit deux romans, explique-nous un peu le topo des deux ?

Warwick Castle est donc un roman historique dans le style de la série Downton Abbey. On y retrouve le même décor mais ce sont mes propres personnages qui s’y développent. Principalement Sofia, Adeline et Lily, trois sœurs, filles du Comte Foxbury, qui ont chacune des secrets et une vie qu’elles aimeraient voir un peu plus trépidante dans ce contexte de guerre. L’histoire se déroule au début du XXème siècle en Angleterre.

Mon second roman, « Les petits pains d’épices », raconte l’histoire d’une jeune alsacienne qui rêve d’ouvrir une maison d’édition. Elle va donc commencer par le début, chercher à construire sa structure juridique, sa ligne éditoriale et puis bien entendu son premier auteur. Mais cela ne s’annonce pas si facile qu’elle le pensait. Elle va devoir chercher et voyager avant de publier son premier titre.

4°) Comment as-tu eu l’idée de tes deux romans ? Un flash, une idée longuement mûrie ?

J’ai écrit le premier car le thème du concours Downton Abbey m’attirait énormément. Etant une grande fan de la série TV, je me suis dit que je pourrais essayer. J’ai inventé mes personnages et puis ai cherché à développer leurs pérégrinations. Je n’aurai jamais cru être capable d’écrire toute une histoire mais voilà… ça s’est fait ! J’en ai été la première étonnée.

Le processus d’écriture du suivant était un peu différent. Je n’avais pas de délai timing ni de thème précis. J’ai écrit un récit qui me tenait à cœur et qui, d’une certaine manière, était un peu une manière de vivre ce rêve que j’avais depuis mes études par procuration. J’ai ensuite pioché des éléments dans mon quotidien, parmi mes connaissances et dans bien d’autres endroits encore pour construire mes personnages et le décor dans lequel Cathel a vécu pendant quelques mois sur mon PC. Une idée un peu plus réfléchie mais que j’ai aussi écrit assez rapidement. En quatre-cinq mois l’histoire était bouclée.

Enfin, je tiens quand même à dire que ma maman m’a, à plusieurs reprises, dit « Et pourquoi toi tu n’écrirais pas un livre ? »… ce qui a pu faire pencher la balance.

5°) As-tu des rituels (café, thé, petits gâteaux) ou des moments spécifiques pour écrire (le matin, dans les transports) ?

Je n’écris que lorsque je suis devant mon MacBook, chez moi. Généralement, avec de la musique dans les oreilles pour ne pas être distraite par le reste (humm mon chéri jouant à Fifa par exemple) et pour être immergée dans mon monde. Je réfléchis toute la journée, quand je vais dormir, quand je vais travailler et je prends des notes dans un petit cahier quand j’ai une idée qu’il ne faut pas que j’oublie en tête. Je ne mange pas en écrivant mais j’aime boire un thé ou un café latte avant de commencer ou quand je suis en manque d’imagination pour le paragraphe suivant.

6°) Quelles ont été les étapes de fabrication de ton livre ? (de l’écriture à la publication)

Pour le premier, j’ai écrit le livre de janvier 2016 à mars/avril 2016. J’ai ensuite relu de mon côté mais je ne suis pas une grande spécialiste de l’orthographe bizarrement. J’ai soumis mon texte au concours Downton Abbey en mai et les résultats étaient connus fin juin. Ne faisant pas partie des lauréates, je me suis retrouvée avec un manuscrit sur les bras et j’ai trouvé bête de ne pas le faire connaître au grand public. J’ai donc choisi de travailler avec Librinova que beaucoup de ME proposent quand on est jeune auteur et que Marie Vareille m’a également recommandé. J’ai demandé à un ami graphiste de me créer une couverture et j’ai acheté le pack DUO numérique+papier qui m’a permis de proposer des exemplaires papier à mes connaissances. En attendant que le miracle (vendre 1000 exemplaires numériques) se produise sur Librinova, j’ai décidé d’envoyer mon manuscrit à des éditeurs. J’ai eu plusieurs mails de refus mais aussi plusieurs réponses positives de maisons d’éditions qui demandaient une participation monétaire de l’auteur (de l’ordre de 1000 voir 1500 EUR). N’ayant pas trop d’argent à dépenser là-dedans, j’ai continué à chercher. Et puis un jour, j’ai reçu un mail d’une toute petite maison, née en 2016 qui me demandait si je disposais encore des droits car mon roman avait passé la première étape de leur comité de lecture. Ils étaient intéressés ! Je me suis empressée de répondre et puis j’ai attendu… attendu. Il y a encore eu quelques échanges de mails plus tard et finalement, la décision est tombée. Mon livre rejoindrait leur catalogue ! JOIE ! Je ne peux pas encore en dire trop car c’est une ME toute jeune qui joue beaucoup avec la révélation des couvertures et des auteurs sur Facebook. Mais ne vous inquiétez pas, vous saurez tout ce qu’il faut savoir dans le courant du mois de décembre. La seule chose un peu « triste » est que cette ME ne peut pas encore acheter de stock énorme de livres. Le roman ne sera donc pas disponible en librairie (en rayon). Les lecteurs pourront soit le commander à leur libraire (qui le fera alors venir par commande individuelle) ou l’acheter directement en papier via Amazon. Mais au moins, le livre sera disponible en papier et fera partie d’un catalogue. J’ai hâte !!!

En ce qui concerne « Les petits pains d’épices », j’ai écrit le récit à mon aise, l’ai soumis au Prix du Livre Romantique (que je n’ai pas gagné sniff sniff) et ai décide de réitérer l’expérience Librinova (mais uniquement en numérique pour des raisons logistiques). Si je ne trouve pas un éditeur dans les prochains mois, j’envisagerai peut-être de rajouter la version papier à la version numérique de Librinova. Car c’est toujours bien d’avoir une copie physique à tenir en main ! Pour le moment, j’ai déjà envoyé mon manuscrit à une dizaine de ME et j’ai proposé des SP aux blogueurs pour essayer de gagner en visibilité. L’objectif « 1000 ventes numériques sur Librinova » tient toujours pour tenter de rejoindre le programme « En route pour le papier ».

7°) Pourquoi avoir choisi le monde de l’édition comme thème ?

Lorsque je terminais mon bachelier en communication, je suis par hasard tombée sur le master en édition à l’UCL et j’ai tout de suite pensé « ça, c’est pour moi ». Etant fan de livres, cela coulait de source. J’ai rejoint le programme, ai fait un stage aux éditions du Lombard et ai commencé à chercher un job dans l’édition. Malheureusement, les places sont très chères, surtout en Belgique où il y a moins de ME… Puis, j’ai reçu un coup de téléphone de mon employeur actuel pour dire qu’il offrait des CDI à des gens « comme moi ». J’ai donc accepté le job et ai renoncé à mon rêve de travailler dans ce milieu merveilleux (bien que mal payé) qu’est l’édition. Cependant, l’idée m’est restée en tête et j’avais déjà les connaissances « de base » pour le parcours (même si je ne l’ai pas vécu personnellement). J’ai donc en quelque sorte décidée de quand même vivre mon rêve. Par procuration, grâce à Cathel !

8°) Dernière question : Je te laisse dire un dernier mot aux lecteurs pour les inviter à lire ton roman, les petits pains d’épices.

Tout d’abord MERCI ! Car sans les blogueurs et les lecteurs, les jeunes auteurs n’auraient aucune chance de percer dans le milieu. Le programme Librinova est très sympa mais il nécessite 1000 téléchargements en moins d’un an pour oser atteindre le programme « En route vers le papier ». C’est très difficile quand personne ne nous connaît. Alors, comme c’est bientôt Noël, n’hésitez pas à soutenir le monde de l’autoédition. Vous pouvez découvrir mon récit pour 3 EUR (c’est moins qu’un burger au McDo) et vous l’aiderez à monter dans les classements. Ce serait le plus beau cadeau de Noël que vous puissiez faire à une jeune-auteure-qui-a-besoin-d’argent-pour-nourrir-ses-chatons-et-qui-rêve-de-publier-ses-pains-d’épices !

Un grand merci à Marine pour ses superbes réponses et pour nous avoir expliquer son parcours. Je vous conseille de lire son roman, j'ai beaucoup aimé ! 

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Avez-vous aimé l'interview ? Est-ce que cela vous a donné envie de découvrir les petits pains d'épices ? 
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-Zélie- 

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