Bonjour à tous, je vous parle aujourd'hui d'un roman issu de ma maison d'édition : Evidence Editions, On peut tout acheter (partie 1) de Steff S., sorti le 20 septembre dernier.
J'ai été ravie d'être contactée directement par l'auteur, Steff S. pour me proposer de demander le SP à EE ensuite. Je remercie Steff S. et EE pour ce SP.
J'ai eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Steff S., ses réponses sont un peu plus bas après la critique de son roman !
Présentation :
Titre : On peut tout acheter
Auteur : Steff S.
Edition : Evidence Editions
Genre : Romance-érotico-suspense
Nombre de pages : 456 pages
Résumé :
Elsa vient d'accoucher à l'hôpital de Saint Brieux lès épines. Alors qu'elle attend son amie, un inconnu la supplie de l'embrasser. Il n'en faut pas moins pour que sa vie bascule. Et que celle du multimilliardaire, Loïc Legrand, prenne une autre dimension en embrassant la petite rouquine assise sur le banc. En voulant écarter son ennemie jurée, Juliette Brignard, journaliste du magazine Satisfaction, il déclenchera sans le savoir une cascade de catastrophes. À cause de son impulsivité et de sa tendance au mensonge, Loïc ne mesurera pas les conséquences d'une phrase dite à la légère.
Mon avis :
J'ai lu ce livre à la demande de l'auteur, Seff S. qui est une très gentille et aimable personne, j'ai hâte de pouvoir lui poser quelques questions dans mon interview !
J'appréhendais un peu au vu du résumé du livre (dont je ne vous ai mis que la première partie, car je trouve qu'il dévoile trop de choses de l'intrigue). Mais, au final, j'ai été très surprise par la tournure du roman et agréablement surprise.
Steff S. a réussi à mettre dans le même roman différents ingrédients qui ne vont pas toujours ensemble en général. Elle a mis sa dose de suspense, de romance et d'érotisme. Cette combinaison fonctionne très bien, je trouve !
Autre point marquant, ce roman ne se déroule pas aux Stats comme d'habitude mais en France, c'est un fait assez rare pour le souligner au moins deux fois. Cela donne un autre cachet au récit.
L'histoire se tient très bien et les 456 pages du roman se lisent vachement vite sur ma liseuse (qui fonctionne enfin correctement). Le style de Seff S. est assez simple mais efficace. J'ai été embarquée assez vite dans l'histoire et surtout Seff S. ne nous laisse pas un temps de repos et nous emmène de péripétie en péripétie, sans nous laisser un temps de repos ni pour nous ni pour ses personnages.
Bien sûr, il y a quelques scènes assez "chaudes" voire violentes mais elles sont nécessaires pour comprendre le reste de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le chauffeur ainsi que la nounou. Ce qui change également des autres romans de ce style, c'est la "méchante" de l'histoire qui veut détruire la vie de Léo en utilisant Elsa avec de cruelles méthodes.
La fin nous laisse sur notre faim et Steff S. a interêt (lol) a nous donner la suite très vite ! J'ai été stupéfaite par la fin et je veux savoir la suite !
En résumé : Un roman surprenant qui allie des genres peu souvent associés : le suspense et l'érotisme. Bravo à l'auteur !
Ma note : 8/10
Interview :
1)
Pourriez-vous vous présenter rapidement à mes lecteurs, Steff S. ?
Alors,
alors… c’est toujours une question délicate, la présentation.
Steff S., de mon nom de plume, vous imaginez que mon vrai prénom est
Stéphanie. Puisque mes amis emploie ce diminutif, je l’ai tout
simplement pris comme pseudo, quant au S. (avec le point, j’y
tiens!) il s’agit de l’initiale de mon nom de famille. Voilà
pour l’énigme du nom d’auteur. Sinon, dans la vie, je suis une
personne passionnée par la l’écriture, bien sûr ! Mais
aussi par tant d’autres choses comme le théâtre,
ma première passion depuis le collège. Un second hobby auquel je
m’adonne avec plaisir
et gourmandise : la cuisine,
mon petit péché mignon. Si je n’écrivais pas de romance, eh
bien, j’écrirais des livres cuisine ;-) Ma
fille de quinze adore les gâteaux de sa Maminette. Nous vivons comme
un petit couple elle et moi avec nos deux miaous Rouky et Fleuriette.
Peut-être qu’un jour l’amour frappera à ma porte et que mon
idéal masculin entrera dans nos vies (je sais, ce n’est pas un
site de rencontre. On peut quand même tenter!) En attendant,
j’invente mon homme idéal dans les livres, au moins, celui-là ne
s’envole pas, hi hi hi !
2)
Comment êtes-vous venue à l’écriture ? Quel a été le
déclencheur (s’il y en a eu un) ?
En
sixième, j’avais écrit un roman policier que ma prof de français
avait corrigé. J’ai toujours écrit, pour moi, pour les enfants,
des poèmes en guise de cadeau. Mais jamais de la vie, l’idée
d’être publiée m’est venue. Et puis, un jour, j’ai rencontré
une auteure qui m’a dit « Vas-y, essaie cet appel à textes »
comme
le genre proposé n’était pas mon fort, mon texte n’a pas été
retenu, comme tous les auteurs, j’ai essuyé pas mal
de refus. Sauf
que
je suis têtue, je m’étais mis en tête d’être publiée, au
moins une fois, ensuite, je verrais. Et pique ! La folie m’a
touchée. J’ai été publiée, une fois, c’était
trop tard, j’étais contaminée. Alors, voilà, environ quatre ans
après, une dizaine de textes ont vu le jour et ont été édités.
3)
Pouvez-vous nous présenter vos romans ?
La
plupart sont des romances, souvent agrémentées d’intrigue
policière comme « Sous couverture » qui met en scène un
espion et une jeune femme architecte d’intérieur mêlée sans le
vouloir à la traque d’un trafiquant d’enfants.
Dans
« Réveillez vos sens au Montcristal », même si cette
longue nouvelle entre dans la catégorie BDSM, j’y intègre un
meurtre, là, je ne vous en dis pas plus, car je devrais vous
dévoiler la fin, la
suite va arriver bientôt, elle est en cours de soumission chez
l’éditeur.
Plusieurs
critiques ont pointé le manque de sentiments dans le premier opus,
alors dans le deuxième, les
personnages prennent une autre dimension, on en apprend plus sur les
protagonistes principaux, surtout leur vie hors du château
Montcristal. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire, j’espère
que les lecteurs se régaleront autant que moi. Je vous rappelle un
peu le concept : Au Montcristal, Gabrielle accueille pour le
week-end trois couples qui découvrent ou redécouvrent la domination
et la soumission. Chacun vient avec ses petits problèmes et en
ressort transformé grâce à l’ingéniosité de la
gérante
et de son acolyte Edgar, le valet, mais aussi son ver de terre, son
soumis. Un
autre titre « Bois-moi
jusqu’à la lie »
sortira dans le recueil de la collection Indécente d’Évidence
éditions en décembre.
Sinon,
j’aime
aussi n’écrire que les sentiments comme dans « Prends-moi…
en photo » toujours répertorié dans le BDSM (vous retrouvez
cette nouvelle dans le recueil « Au commencement : se
soumettre), l’histoire
raconte la mésaventure de Muriel, une photographe immergée dans un
monde qui la captive. Elle deviendra adepte
de ce mode de vie et découvrira l’amour.
Dans
la nouvelle « Pour le pire et le meilleur » dans le
recueil « La Saint-Valentin ? Pas pour moi ! »,
une
courte histoire d’amour ramène Milia dans
le passé.
4)
Pourquoi choisir ce mélange de genres pour « On peut tout acheter»
?
Parce
que j’aime les deux genres. La
romance érotique a bercé mon adolescence, les histoires policières
aussi. J’ai donc voulu offrir à mes lectrices l’occasion de lire
en même temps une enquête policière et une romance épicée.
D’ailleurs dans la deuxième partie, l’enquête prend une part
importante, et les sentiments des héros, Elsa et Loïc, s’affirment.
C’est une volonté d’avoir « survolé » tous les
personnages dans la première partie où
l’on
fait connaissance avec Elsa, Loïc, nos
amoureux, avec
Juliette, la peste de service, et les amis des uns et des autres,
Corentin, Brice et Walter, Benjamin et l’inspecteur Croutelle. Tout
ce petit monde gravite autour d’Elsa et de son mignon bébé
Matthias. Eh
oui, il y a un bébé dès le début. Ça
change un peu des bébés qui viennent à la fin.
5)
Qu’est-ce qui a été le plus difficile à écrire ?
Le
plus difficile a été de penser aux petits détails, ne pas laisser
d’histoires secondaires en suspend. Ce fut le cas dans la partie 2,
qui je pense me ressemble plus, si le premier volet a été un
exercice compliqué du fait que j’écrivais un gros roman pour la
première fois, la suite a demandé de la minutie au niveau des
diverses « couches » d’intrigues. Les lectrices-
lecteurs aiment savoir le fin mot. Les personnages que l’on
rencontre une fois sans jamais savoir ce qu’ils deviennent
m’énervent assez quand je lis, alors… Dans l’ensemble, Loïc
et Elsa m’ont hantée des mois, j’en rêvais la nuit, des fois,
je me réveillais en me disant « Zut, non, ça, ce n’est pas
possible ».
6)
Avez-vous des rituels d’écriture ? Le soir, le matin, avec le
café, de la musique ?
Je
n’ai pas vraiment de rituels, mais je préfère écrire
l’après-midi parce qu’il me faut du temps pour écrire. Je relis
les pages précédentes tous les jours, et donc, il y a des choses à
corriger. C’est indispensable pour me projeter dans la vie de mes
personnages. Ils vivent tous en moi, un peu comme une partie de moi,
une partie enfouie qui remonte à la surface sous forme d’encre.
7)
Comment avez-vous fait pour être publié ? Est-ce toujours par
l’édition classique ?
J’ai
eu de la chance MDR ! En fait, j’ai beaucoup travaillé, et
j’ai eu la chance de croiser
des gens qui m’ont beaucoup aidé à surmonter mon manque de
confiance. Elles ont su me démontrer que mes capacités à
écrire
étaient réelles. Je les remercie mille fois. Grâce à elles
toutes, je m’épanouis de jour en jour dans la rédaction des
textes.
Oui,
j’ai toujours été publiée par l’édition classique. J’ai
essayé l’auto-édition pour un petit roman, puis me suis lassée.
Mon éternel manque de confiance a fait que ce roman est mort petit à
petit. Il renaîtra peut-être un jour… qui sait ! Depuis,
j’ai plus d’acquis.
Je
vous laisse dire un dernier mot pour nous inciter à aller lire un de
vos ouvrages ou le petit « dernier » : On
peut tout acheter
?
Option
2 ;) : On peut tout acheter –
partie 1.
C’est mon petit dernier, mon petit premier surtout, parce que c’est
le premier long roman édité.
Si
une chose peut vous encourager à lire cette romance érotique à
suspense, c’est la nouveauté. Vous découvrirez un autre visage de
la
romance classique avec un homme très riche et une jeune femme
anodine. Dans
« On peut tout acheter », Elsa refuse l’argent de Loïc
sauf pour payer la rançon, sinon, elle reste une femme libre de
toute attache. Les
codes de la romance sont cassés, pas de nombrilisme sur deux
personnes seulement, les autres ont leur place, et font progresser
l’histoire. Même si Elsa et Loïc restent le noyau, rien ne serait
possible sans les autres. Ils forment un tout.
Une
dernière chose, la seconde partie et fin sortira en début 2018.
Alors, allez-y !
Je
rajoute en plus de cette interview un GRAND MERCI à Zélie pour ses
chroniques et sa passion pour la lecture.
Avez-vous déjà lu des romans venant d'Evidence Editions ? Si oui, lesquels ?
--------------------------------------------------------------------------------
-Zélie-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez laisser vos impressions ci-dessous :