[interview]Marie-Béatrice Ledent

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? Je vous propose une nouvelle interview d'une auteur, Marie-Béatrice LEDENT dont j'ai eu le plaisir de lire le roman, il y a peu, Inhumanitas (pour retrouver la chronique, cliquez sur le titre). Je vous laisse en sa compagnie. 

1°) Bonjour Marie-Béatrice Ledent, pourriez-vous vous présenter en quelques mots à mes lecteurs ? 

Je n'aime pas tellement me dévoiler, à la fois par pudeur et pour entretenir le coté "mystère". Je préciserai seulement que je suis une belge qui approche tout doucement la quarantaine et que cette identité transparaît bien malgré moi dans mon écriture.

2°) Comment vous est venu l’envie d’écrire ?

Au lycée, nous avions des livres à lire. La connotation du "devoir" était suffisante pour gâcher une partie du plaisir. Notre professeur de français veillait, cependant, à nous proposer des romans passionnants. Après ma lecture des "Dix petites nègres" d'Agatha Christie, je me souviens m'être exclamée intérieurement "si seulement, je pouvais en faire autant ! Je vais essayer ou j'essaierai un jour". L'idée ne m'a plus jamais quittée depuis.

3°) Pourquoi avez-vous choisi de parler de ce sujet dans Inhumanitas ?

Les sujets abordés dans "Inhumanitas", il y en a beaucoup. Je pense notamment à l'amour de parents pour leur enfant, le courage devant la maladie, l'injustice, la peine de mort, l'importance du respect et de l'éducation dans l'équilibre et le développement et bien d'autres encore... Mais LE thème principal reste la question de la soumission à l'autorité. L'expérience de Milgram a été mon fil conducteur tout au long du livre. Le but d'Inhumanitas est de mettre le lecteur en situation et de, non seulement, l'amener à réfléchir, mais aussi à se remettre en question.

4°) Pouvez-vous nous parler de vos autres romans ?

"La Douleur du Silence" est mon premier roman et traite du harcèlement scolaire qui reste, plus que jamais, d'actualité. Après son petit succès en auto-édition, le manuscrit a été accepté par "MD Editions". Il sera très prochainement disponible en version papier. La plupart des lecteurs se sont identifiés à l'héroïne à tel point que je suis parfois devenue leur confidente. Si, au départ, cet ouvrage était destiné à bousculer les consciences, je m'aperçois qu'il apporte un certain réconfort auprès de ceux qui sont victimes du phénomène.

5°) Un dernier mot pour la fin ? 

Je fais partie de ceux qui pensent qu'un grain de sable peut faire pencher la balance, qu'un seul mot est capable de blesser ou même de tuer. L'écriture n'est qu'un des moyens mis à la disposition de l'humanité pour construire le monde. Elle est l'expression de l'émotion et c'est elle qui pousse chacun de nous à agir. J'essaie de jouer mon rôle de "grain de sable" et de faire pencher la balance du bon coté. Je vais certainement me faire traiter de rêveuse et d'utopiste, mais comme le disait Einstein "le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire". 

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Qu'avez-vous pensé de cette interview ? Avez-vous d'autres questions pour Marie-Béatrice LEDENT ? 
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-Zélie-