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lundi 29 février 2016

[Chronique-ITW]Qu'importe la hauteur du saut (pourvu que le parachute s'ouvre) de Martin Rouz

Bonjour, un mail, un SP (service-presse) avec une superbe dédicace et me voilà embarquée dans Qu'importe la hauteur du saut (pourvu que le parachute s'ouvre) de Martin Rouz. Il a, de plus, gentiment accepté de répondre à quelques questions que vous trouverez un peu plus bas. Je vous souhaite une bonne lecture !!!






Présentation :


Titre : Qu'importe la hauteur du saut (pourvu que le parachute s'ouvre)
Auteur : Martin Rouz
Edition : Auto-édition
Genre : Espionnage
Nombre de pages : 324 pages 

Résumé :


Yohann profite de sa vie d'informaticien sans histoires, tranquille, jusqu'à ce que tout bascule le jour où il croise le chemin de Christine, l'épouse de son boss, un baron du BTP peu scrupuleux. De son côté, son ancienne compagne, Marion, une journaliste d’investigation renommée, enquête sur une prise d’otages en Libye. Deux affaires qui n'ont aucun point commun... a priori. Magouilles politico-économiques, cabales barbouzardes, surveillance massive... à l'ère du Big Brother planétaire, peut-on encore se révolter ? Yohann et Marion veulent y croire.

Mon avis :


Livre très bien écrit avec une histoire intéressante !!!!

Ce livre est vraiment très bien écrit, sans fausses notes comme on trouve parfois dans les livres auto-édités, une belle justesse dans le choix des mots, dans la formation des phrases et dans la construction du récit. Ce livre est donc sans erreurs et avec un très beau souci du détail dans le choix des citations, un vrai plus

Vous avez une très belle présentation pendant les 100 premières pages, je dirais un plantage de décor. Puis nous avons 100 pages pour la mise en place de la suite et enfin la fin de ce roman. Mais chut, je ne dirais rien de plus, je vous laisse lire.

Ce roman nous permet de nous immerger dans l'univers du GIGN, de la DSGE, DSGI et autres abréviations. Cela me rappelle Aime-moi comme tu es de Cathy Galliègue dans un autre style évidemment.  

Je relève peut-être un petit manque de profondeur, la situation est trop lisse, je ne me suis pas inquiétée pour le héros une seule minute. Même si....

Dans les personnages, j'ai beaucoup aimé Marion, une femme forte, Yohann est plus cachottier, plus sombre et Christine est une pauvre petite chose (au début en tout cas).

Je résume : Ce livre très bien écrit, c'est un roman d'espionnage avec de l'amour, de l(amitié mais aussi de la corruption et des réseaux souterrains. Une belle réussite. 

L'interview :  


1°) Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs pour qu'ils puissent vous découvrir ?

J’ai 43 ans, je vis à Pessac (près de Bordeaux) avec ma femme et mon fils de bientôt 10 ans. Après des études d’ingénieur agronome à Montpellier, j’ai bifurqué dans l’informatique. Je me suis spécialisé dans la cartographie et la géolocalisation.

J’aime le printemps, son soleil, ses fleurs, ses plages désertes. J’aime le sport, le calme, le vin, Mario Kart, les chats (quand ils ne miaulent pas trop forts la nuit), la montagne, les livres et les crêpes.

2°) Pourquoi avoir écrit ce livre ? D'où vous est venue l'idée ?

J'ai toujours aimé écrire. Enfant, j'écrivais des poèmes au lieu de faire mes devoirs. Plus tard, j'ai écrit dans un fanzine, j'ai aussi été rédacteur en chef d'un hebdomadaire étudiant, avant de tenir un blog d'informations pendant huit ans. Mais j'avais envie de quelque chose de plus consistant. Alors je me suis lancé dans un roman. Je dois dire que je n'avais pas saisi l'ampleur de la tâche...

- Ça a été dur ?

Très. Je pense avoir dit pour la première fois à ma femme que le livre était terminé au bout d'une année d'écriture (soirs et week-ends). Il m'a fallu un an de plus pour arriver à quelque chose de vraiment satisfaisant. Ça l’a beaucoup fait rire. Moi, un peu moins...

3°) Pourquoi avoir écrit un roman d’espionnage ?

Pour un premier roman, j’ai fait le choix de parler de ce que je connaissais, la sécurité. J'ai travaillé pour le GIGN, le RAID, le GSPR... j'en connais un rayon aussi sur le journalisme. Pour le reste, la corruption, les cartels, les magouilles en tout genre, cela fait maintenant partie de la vie courante, malheureusement. Il suffit d'ouvrir un journal au hasard pour s’en rendre compte.

C'est amusant d'ailleurs : lorsque j'ai commencé à écrire, je me disais « de la corruption à ce niveau, les gens qui ne sont pas du milieu vont avoir du mal à y croire », et puis plusieurs scandales tels que ceux que je dépeins dans mon livre (Bygmalion, Balardgone, Karachigate…) ont éclaté, et finalement, aujourd'hui, j'ai l'impression que ce genre d'affaires ne choque plus personne. C'est entré dans les mœurs.

4°) Pourquoi avoir choisi l'auto-édition ? Et quels sont les avantages et les inconvénients selon vous ?

Disons que c’est un choix par défaut. Si Gallimard ou Flammarion m’avaient proposé un contrat, j’aurais bien évidemment accepté. J’ai envoyé une trentaine de manuscrits à des maisons d’édition, les réponses arrivaient au compte-gouttes. La plupart négatives. Une a accepté, mais ses conditions contractuelles étaient plus que bizarres. Une autre m'a proposé de retravailler le livre pour le publier… deux ans plus tard. En attendant les réponses, je me suis attelé à la mise en page, à la couverture, aux formalités administratives, etc. Plutôt que d'attendre encore et encore, je me suis lancé dans l'autoédition.

L’autoédition est un système attrayant, au premier abord, mais terriblement compliqué. Il faut tout faire soi-même : trouver des correcteurs littéraires, faire la mise en page, la présentation, dénicher des librairies, des journalistes, des critiques littéraires qui acceptent de faire une entorse à la sacro-sainte règle de ne jamais lire d’auto-édités. Plusieurs me l’ont expliqué tel quel : un livre auto édité est considéré d’office comme un livre raté. Parlez-en à E. L. James, qui a choisi l'autoédition pour publier Cinquante nuances de Grey... Comme livre raté, on fait difficilement mieux. Mais à leur décharge, blogueurs et journalistes reçoivent tellement de sollicitations qu’il faut bien faire des choix. En tout cas, je ne remercierai jamais assez ceux (dont vous faites partie) qui ont pris les quelques minutes nécessaires pour lire les premiers chapitres et se faire une idée par eux-mêmes, sans a priori !

Un autre inconvénient de l’autoédition : le livre n’étant pas au catalogue des libraires, le lectorat potentiel s’en trouve drastiquement réduit.

Bref, c'est vraiment compliqué, mais au final, le résultat vaut bien toute l'énergie que j'y ai consacrée.

5°) Quelques mots de nouveau pour donner envie aux lecteurs de se pencher sur votre livre ?

Plusieurs lecteurs m’ont affirmé avoir gagné au loto juste après l’avoir lu… 

Non, plus sérieusement, j’ai énormément de bons retours. Beaucoup de lecteurs me contactent spontanément pour me féliciter, me remercier aussi, étonnamment. Et les ventes – et les félicitations – vont croissant. Ça fait très, très, très plaisir !

On me demande aussi souvent de faire une suite à Qu'importe la hauteur du saut. Je prends aussi ça pour un compliment… D’autant qu’une partie des lecteurs avec qui j’ai discuté m’ont dit être tombés sur le livre par hasard, et avoir commencé la lecture sans forcément accrocher au sujet (espionnage, magouilles politico-financières, …). Ils se sont étonnés eux-mêmes à finir le livre en quelques jours.

Malgré des journées entières passées à lire des vieux grimoires poussiéreux, je n’ai pas encore trouvé la phrase magique pour convaincre quiconque de lire mon livre. J’ai juste un conseil évident : jeter un œil sur l’extrait disponible sur mon site Internet http://www.martinrouz.com . Cela permet en quelques minutes de se faire une idée sur le style, sur l’histoire, les personnages...

Sources : 


Ma note : 8/10


Avez-vous déjà lu des romans d'espionnages, c'est le premier pour moi.

-Zélie-

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