Bonjour à tous, je vous présente aujourd'hui l'interview de Gwénaëlle Daoulas dont j'ai fait la chronique hier de son recueil de nouvelles, Sous la surface, vous pouvez cliquer sur le titre pour lire la chronique. Je vous invite à lire la suite pour mieux connaître l'auteur.
Bonjour
Gwénaëlle, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs ?
Bonjour ! Merci à
toi de m’accorder cette interview. Alors, moi en quelques mots… J’ai 32 ans, je
suis mariée et j’ai deux enfants de 14 mois. Je suis professeur de français à
Chauny, une petite ville de l’Aisne, en Picardie. La littérature est
omniprésente dans ma vie, que ce soit en livres papier ou numériques, et dès
que j’ai un peu de temps pour moi, je le consacre à l’écriture. J’y ai plongé
très tôt : enfant, j’adorais écrire des histoires, et à 13 ans, ma
professeure de français m’a inscrite à un concours d’écriture. C‘est d’ailleurs
la nouvelle Une étrange Aventure, que j’ai légèrement remaniée depuis, qui
avait à l’époque gagné le premier prix et m’a ouvert les portes d’un monde
immense !
Je viens de terminer de lire ton recueil de
nouvelles. Comment t’es venue l’idée de ce recueil ?
L’idée d’un
recueil m’est venue tout naturellement : j’avais écrit, au fil des années,
plusieurs nouvelles, que ce soit pour moi-même ou pour des concours. Je me suis
rendue compte que pour la plupart d’entre elles, un fil conducteur les reliait :
beaucoup étaient des nouvelles à chute, jouant avec l’identité des personnages.
En outre, une certaine ombre flottait souvent dans leur âme. Je les ai donc
assemblées sous ce titre, Sous la Surface, faisant référence à ce qui se trame sous
le vernis.
Combien
de temps as-tu mis pour l’écriture ? As-tu
des rituels d’écriture comme boire un thé ou un café, avec ou sans musique, à
la main ou sur l’ordinateur ?
En général, l’écriture d’une
nouvelle se fait soit en un seul bloc, soit en quelques jours. J’écris beaucoup
à l’ordinateur, mais il m’est arrivé d’écrire aussi sur des feuilles ou des
cahiers, quand je ne suis pas dans mon bureau et qu’une idée me vient. Ensuite,
je laisse reposer, et j’y reviens quelque temps après, pour pouvoir me relire
avec un regard neuf. Pour ce recueil en particulier, dont l’écriture s’étale de
2000 à 2014, j’ai transformé plusieurs fois les nouvelles, à mesure que mon
écriture vieillissait avec moi, peut-être.
Lorsque j’écris, j’aime
effectivement boire un thé, un cappuccino, avec quelques biscuits… Ecrire n’est
pas bon pour mon régime ! Mais quel bonheur que de s’installer à son
bureau, devant l’ordinateur, avec une tasse fumante… En priant pour qu’elle ne
se renverse pas sur mes carnets de notes !
D’ailleurs, si tu voyais
mon bureau : j’y ai installé un vrai mini bar, avec bouilloire, thé,
tisane, café et cappuccino… Un vrai nid douillet !
Explique-moi
ton parcours pour l’édition de ton recueil.
J’ai d’abord voulu passer
par l’édition classique. J’ai donc envoyé mon recueil à plusieurs maisons, en
2018. Mais le parcours était difficile, entre les maisons d’édition qui ne souhaitent
pas publier de nouvelles, celles qui ne sont pas convaincues et celles,
malheureusement, qui s’apprêtent à mettre la clé sous la porte… On m’a proposé
un contrat, qui ne m’a pas convaincue. Au bout de deux années à laisser dormir mon
recueil dans un tiroir, j’ai donc fini par me décider à m’auto-publier en
passant par KDP.
Pourquoi
des nouvelles ?
J’ai toujours aimé ce
format court, qui permet de travailler peu de personnages et de se concentrer
sur quelques moments particuliers. C’est un format qui favorise le picorement :
les lecteurs peuvent lire une nouvelle d’une traite, en quelques minutes, et
revenir plus tard dans le recueil pour en lire une autre. L’enjeu, et le jeu,
est donc d’essayer de développer tout un univers en quelques pages seulement.
As-tu
d’autres projets dont tu peux nous parler ?
Oui ! Je suis actuellement
en train d’écrire un roman que je pourrais qualifier d’historico-fantastique,
courant sur plusieurs époques. J’ai également commencé il y a quelques années une
série d’albums pour enfants dont j’espère bien reprendre l’écriture un jour.
Mon univers de
prédilection, que ce soit dans les nouvelles, le roman ou les albums, demeure
le genre fantastique.
Un
dernier mot pour les lecteurs, pour leur donner envie de te lire peut-être.
Si vous aimez vous faire
surprendre, accompagnez-moi : laissez-moi vous mentir joliment. Fermez les
yeux, laissez-vous guider, créez tout un petit monde dans votre esprit ; je
vous tiendrai par la main pour vous emmener dans mon univers. Ouvrez les yeux :
vous attendiez-vous à cela ?
Pour vous faire une idée,
vous pouvez découvrir la première nouvelle en intégralité sur le site d’Amazon, il suffit de cliquer sur ce lien : Première nouvelle.
Vous pouvez retrouver Gwénaëlle Daoulas sur son site Internet ICI.
Un grand merci à Gwénaëlle qui a bien voulu répondre à mes questions. Je suis ravie de l'avoir lu. J'espère que vous également. N'oubliez pas de mettre vos commentaires sur Amazon pour donner votre avis.
-Zélie-